Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Depuis belle lurette, une tempête virale embarrasse à belles dents le monde entier. Des recherches ont réussi à déceler un gamète funeste dénommé Covid-19. Dorénavant, tous craignons pour notre peau étant donné que ce virus est indubitablement très contagieux.
Les places publiques, les écoles, les églises, les rues et les marchés sont déserts. Seulement, les policiers et les personnels soignants font momentanément des va-et-vient pour essayer d’apporter une rescousse d’urgence aux dolents. Par ailleurs, le gouvernement central de Kinshasa a même sursis les transports aériens et maritimes, obligeant même le port régulier des cache-nez. Franchement, hormis les récurrentes guerres vécues dans ma province, je n’avais jamais assisté à un tel scénario.
Tous les employés sont obligatoirement revenus des vacances. Qu’en sera-t-il pour les travailleurs à temps plein comme moi ? Je suis garde parc. Et depuis plus d’une décennie, j’encadre une famille orpheline de gorilles dans le Parc de Virunga. J’aime la flore et la faune. En plus, je lutte contre la déforestation, le braconnage et la pollution atmosphérique. Est-ce que ce travail aussi exigent et capital devrait-il aussi être suspendu ? En outre, il me fait vivre ! Que seront donc ma famille et ces espèces animales tant recherchées après une durée inédite du confinement.
Depuis lors, je suis chez moi comme un prisonnier. Je me lève aux aurores pour entretenir mon jardin botanique derrière la maison. Après ça, je me baigne comme d’habitude pour me débarrasser de ma sueur. Par ailleurs, je déjeune avec ma petite famille. Toutes les journées paraissent interminables. Alors, pour éviter des stress, je lis des classiques. J’écris aussi des récits jusqu’à midi avant de prendre ma sieste.
A la tombée du jour, je n’ai presque rien à faire que regardais un film. La nuit venue, je soupe avant de m’en dormir. Durant mon sommeil, j’imagine toujours à quoi ressemblerait l’extérieur. Dans mon rêve, je prends l’envol au-dessus de la ville sans rien voir, que des oiseaux qui chantent désespérément dans tous les coins des rues. Ainsi va ma vie durant ce temps de chien.
Toutes les batteries ne sont plus en marche ! Malgré tout, il n’y a pas de quoi se foutre à l’eau. Je garde juste son mal en patience, évitant aussi de la psychose car, elle est aussi cruelle qu’on ne peut imaginer. N’est-il pas vrai qu’avoir peur de la peste est pire que la peste elle-même ?
Finalement, une chose est plus sûre. A l’aube du confinement, Coronavirus ne sera qu’une histoire ancienne. Nous irons par le chemin de liberté réécrire joyeusement l’histoire de notre vie.
Les places publiques, les écoles, les églises, les rues et les marchés sont déserts. Seulement, les policiers et les personnels soignants font momentanément des va-et-vient pour essayer d’apporter une rescousse d’urgence aux dolents. Par ailleurs, le gouvernement central de Kinshasa a même sursis les transports aériens et maritimes, obligeant même le port régulier des cache-nez. Franchement, hormis les récurrentes guerres vécues dans ma province, je n’avais jamais assisté à un tel scénario.
Tous les employés sont obligatoirement revenus des vacances. Qu’en sera-t-il pour les travailleurs à temps plein comme moi ? Je suis garde parc. Et depuis plus d’une décennie, j’encadre une famille orpheline de gorilles dans le Parc de Virunga. J’aime la flore et la faune. En plus, je lutte contre la déforestation, le braconnage et la pollution atmosphérique. Est-ce que ce travail aussi exigent et capital devrait-il aussi être suspendu ? En outre, il me fait vivre ! Que seront donc ma famille et ces espèces animales tant recherchées après une durée inédite du confinement.
Depuis lors, je suis chez moi comme un prisonnier. Je me lève aux aurores pour entretenir mon jardin botanique derrière la maison. Après ça, je me baigne comme d’habitude pour me débarrasser de ma sueur. Par ailleurs, je déjeune avec ma petite famille. Toutes les journées paraissent interminables. Alors, pour éviter des stress, je lis des classiques. J’écris aussi des récits jusqu’à midi avant de prendre ma sieste.
A la tombée du jour, je n’ai presque rien à faire que regardais un film. La nuit venue, je soupe avant de m’en dormir. Durant mon sommeil, j’imagine toujours à quoi ressemblerait l’extérieur. Dans mon rêve, je prends l’envol au-dessus de la ville sans rien voir, que des oiseaux qui chantent désespérément dans tous les coins des rues. Ainsi va ma vie durant ce temps de chien.
Toutes les batteries ne sont plus en marche ! Malgré tout, il n’y a pas de quoi se foutre à l’eau. Je garde juste son mal en patience, évitant aussi de la psychose car, elle est aussi cruelle qu’on ne peut imaginer. N’est-il pas vrai qu’avoir peur de la peste est pire que la peste elle-même ?
Finalement, une chose est plus sûre. A l’aube du confinement, Coronavirus ne sera qu’une histoire ancienne. Nous irons par le chemin de liberté réécrire joyeusement l’histoire de notre vie.