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Judith Gautier

Fille de Théophile Gautier, elle n'a jamais eu à envier le talent de son père. Elle s'en démarqua nettement, en témoigne sa production abondante et son goût pour l'exotisme. Elle apprend le chinois grâce à un réfugié politique que son père héberge. Son style orientaliste, ses nombreux contes et les traductions auxquelles elle se livre, lui valent l'admiration des plus lettrés. Son salon est une véritable « académie asiatique », selon Remy de Gourmont, où l'on y croise aussi bien des Japonais vêtus à l’européenne et des mandarins en costume national. Sa correspondance avec Richard Wagner laisse penser qu'elle a été pendant une courte période sa maîtresse, ce qui est d'autant plus amusant lorsque l'on sait que son mari, le poète Catulle Mendès, était un fervent wagnéromane. Elle succède à Jules Renard à l'Académie Goncourt. Elle est également la première femme à y être admise.