François Scalion de Virbluneau

Dans les Annales poétiques, ou almanach des muses datant de 1779, la critique est sans pitié ! « La disette d'esprit que nous avons reprochée à Jean de la Jessée, se trouve perfectionnée dans Scalion de Virbluneau, sieur de l'Ofayel. » Théophile Gautier consacre un texte sublime sur le poète baroque dans Les Grotesques. Après nous avoir assuré que Scalion était détestable et mauvais il lui adresse toutefois une éloge de taille : « O bon Scalion de Virbluneau, ô mon bel amoureux du XVIe siècle, tu vaux que l'on t'empaille et que l'on te mette confire à l'esprit-de-vin ! Que tu es curieux et réjouissant à voir, mon pauvre martyr d'amour ! [...] Cire-moi cette moustache qui a l'air d'une moustache de chat en colère. »

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