L’aube d’or et la soirée frissonnante trouvent notre brick en large en face de cette villa et de ses dépendances, qui forment un promontoire aussi étendu que l’Épire et le Péloponnèse, ou que la ... [+]
Lui, le « voyant », renonce très tôt à l'écriture. Toute son œuvre est condensée en six années, de 1869 à 1875. Si l'on a tous en tête les titres de ses poèmes : « Le Bateau ivre », « Une saison en enfer »... on connaît un peu moins bien ses frasques de jeunesse, qui scandalisent la bourgeoisie et font de lui une figure poétique et rebelle indétronable : il se rend ivre aux dîners en compagnie de Verlaine, ce dernier lui tire dans la main avec un pistolet, Rimbaud, ivre à nouveau, blesse son photographe d'un coup de canne-épée, etc. Enfin, il devient marchand d'armes en Éthiopie et meurt, de retour à Marseille, d'une tumeur à la jambe, en 1891.
L’aube d’or et la soirée frissonnante trouvent notre brick en large en face de cette villa et de ses dépendances, qui forment un promontoire aussi étendu que l’Épire et le Péloponnèse, ou que la ... [+]
« Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.
« Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
« Aux
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I
Vraiment, c’est bête, ces églises de villages
Où quinze laids marmots, encrassant les piliers,
Ecoutent, grasseyant les divins babillages,
Un noir grotesque dont fermentent les souliers.
Mais
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Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,
A genoux, cinq petits, − misère ! −
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain
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Un souffle ouvre des brèches operadiques dans les cloisons, – brouille le pivotement des toits rongés, – disperse les limites des foyers, – éclipse les croisées. – Le long de la vigne, m’étant appuyé ... [+]
Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie.
Ah ! que le temps vienne
Où les cœurs s’éprennent !
Je me suis dit : Laisse,
Et qu’on ne te voie.
Et
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