Un poème empreint d'émotions, dont la très grande sincérité vient toucher le lecteur. L'auteur a su trouver le mot juste, simple, évocateur. Il a su déployer une grande maîtrise pour traiter un thème finalement assez classique sans s'écarter de l'émotion pure et brutale. Celle qui naît de l'absence.

Ce poème nous offre un portrait particulièrement touchant d’une sœur ; avec un rythme d’une fluidité et d’une densité déconcertantes, le poète nous parle d’un amour pour une frangine avec beaucoup de tristesse et de force.

Dans ce poème en prose qui sonne comme un croquis philosophique, la poésie côtoie réflexions et questions sociales. Pour autant, l’émotion reste maîtresse de ces lignes, elle nous guide à travers un court voyage d’enfermement, de souvenirs, de chez-soi, vers une très résonnante maxime finale...

C'est une complainte touchante qui se déploie d'un élan, comme une évidence, dans ces vers aux images qui s'imposent avec beaucoup de poésie et de simplicité.

Ce poème partage avec Chopin et ses œuvres du même nom la même gravité et la même douceur. Des vers courts, au rythme maîtrisé, et surtout des images qui nous parlent, qui résonnent dans la nuit ; celles de l’amour qui se perd, la solitude, l’insomnie moelleuse...

Ce poème se démarque par la force évocatrice qu'il propose grâce à une construction précise, fluide et rythmée, le tout soutenu par le choix audacieux de la prose. Les images peintes tout au long du poème permettent au lecteur d'être transporté dans cet instant de vie amoureux.

C’est une rengaine mélancolique, une chanson d’amour désespérée et d’une force déstabilisante qui prend forme dans ces vers. Puissance et poésie, dans un rythme fluide qui berce l’âme esseulée.