Le centre François Baclesse de Caen dispose depuis le mois de novembre d'une borne à histoires.

Santé. Pour apaiser les patients, le centre François Baclesse s'est doté d'un distributeur d'histoires courtes en novembre dernier. Le patient peut lire des histoires de 1, 3 ou 5 minutes. Le principe est simple. Sur une borne, mise en place par l'éditeur Short Edition, le patient choisit son temps de lecture. Lui sont proposés des récits de 1, 3 ou 5 minutes. La machine imprime ensuite l'histoire retenue sur papier. Ce programme "nouvelles de l'hôpital" est déployé au niveau national, qui engage un hôpital par département.

Sophie Lantheaume, en charge du projet, a aussi lu un texte écrit par une participante, non sans une grande émotion.

Depuis des semaines, les patients de l'Hôpital Privé Drome-Ardèche ont participé à des ateliers d'écriture. Jeudi dernier, ces écrits ont été présentés.

Sophie Lantheaume en charge du projet d’atelier d’écriture à l’hôpital privé de Drôme-Ardèche a souligné, lors de la réunion de restitution des écrits des patients, « Lors du Covid, les accompagnants n’étaient pas autorisés à entrer dans l’hôpital, et les magazines avaient été supprimés. Le public n’avait alors que son portable comme compagnie. Nous avons donc cherché comment faire revenir la culture à l'hôpital.

Anne-Cécile Bouvet et le Cub'édito, au CDI du collège Jean-Rostand. - Photo : Anne-Cécile Bouvet

Depuis quelques mois, l'hôpital offre de la lecture à ses usagers.

Une nouvelle borne lumineuse aux urgences du centre hospitalier du Haut-Bugey. Un drôle de cube au centre de documentation (CDI) du collège Jean-Rostand, un autre au lycée Arbez-Carme. Le Haut-Bugey est l'élu des premiers distributeurs d'histoires courtes du département, qui depuis 2016 s'installent progressivement sur tout le territoire français et à l'étranger, notamment outre-Atlantique.

Pour l'usager, c'est gratuit. Il suffit d'appuyer sur un bouton pour que sorte, sous la forme d'un grand ticket, une histoire qui se lit en moins de dix minutes.

Le distributeur d’histoires courtes imprime gratuitement et à la demande des textes à lire en famille en attendant la consultation. (Photo Ax. T.)

Attendre son tour avant d’aller voir le docteur, ce n’est pas très rigolo. Alors pour aider les bambins à patienter, l’hôpital Lenval a installé un distributeur d’histoires.

La machine ressemble à une colonne. L’enfant a juste à passer sa main au-dessus de l’un des boutons pour choisir la thématique: jeunesse ou histoires en tout genre. L’appareil va ensuite sortir une feuille, un peu comme s’il s’agissait d’un très gros ticket de caisse.

Offrir un moment de partage

L’idée est un peu d’offrir un moment de partage et d’inviter les parents à lire avec leurs minots. Une manière aussi de penser à autre chose qu’à la consultation qui arrive et de faire redescendre un peu la pression.

Après un geste tout simple, le plaisir de découvrir une belle histoire de vie. © Ouest-France

Jusqu’aux vacances de la Toussaint, la médiathèque propose l’accès à un distributeur d’histoires courtes. « Le procédé est simple, résume Mathilde Pauly, médiathécaire. Sur la borne, à disposition du public, vous sélectionnez le bouton : une, trois ou cinq minutes et vous avez instantanément une bande qui vous raconte des histoires de cœur et amitiés jeunesse. »

L’appareil est placé près de la salle d’attente 1 des consultations externes du Cham. © Droits réservés

Le distributeur d’histoires courtes est une borne qui imprime gratuitement, à la demande et de manière aléatoire, des histoires courtes à lire sur place ou à emporter. Le temps d’attente à l’hôpital peut être long pour les patients et leurs proches.

Serge Pierson, adjoint à la culture, Céline Albert (au centre), directrice de la médiathèque, et Florence Carteret, responsable du service culture et communication de la ville, attendent de nombreux visiteurs samedi. Crédit RL.

Ce samedi 15 avril, la médiathèque les Halles fête ses dix ans. Céline Albert, directrice de la médiathèque, et toute son équipe convient le public à une journée festive jalonnée de nombreuses animations, jeux, ateliers et spectacle.

Entourés de leurs bénévoles, ils feront découvrir l’expérience du Cub’ Édito, un Distributeur d’Histoires Courtes en forme de cube.

Le Cub'Édito est expérimenté dans 17 écoles de la Région

Les histoires courtes de Short Édition ont envahi les rues et maintenant les écoles. La maison d'édition grenobloise a adapté ses distributeurs de récits aux personnes dyslexiques après avoir remporté un appel à projets, lancé par la Région. "C'est dans la continuité de notre logique, qui est de rendre la littérature accessible à tous," détaille Sylvia Tempesta, en charge du développement des produits. 

Stéphane Colson devant le Cub’Edito. Photo Progrès /Dominique CHENE

Qu’est ce que le Cub' Édito ?
« C’est un distributeur d’histoires courtes, transportable, qui permet aux collégiens d’imprimer une œuvre courte sur un papier recyclable à partir de collections de Short Edition, éditeur et créateur grenoblois du Cub' Édito.

élèves du collège Professeur dargent et Philippe Carrière - Lyon Mag

Cub’Edito c’est une boîte à histoires créée par le dispositif Short Edition, l’éditeur propulseur de littérature courte. Le principe est simple, les élèves rédigent des histoires courtes corrigées par les enseignants sur une plateforme numérique. Les histoires sont ensuite envoyées dans le Cub’Edito sur lequel se trouve 2 boutons qui permettent d’imprimer les créations. "L’élève se retrouve en position d’auteur, il n’écrit pas pour une note mais pour que ses camarades lisent sa création et le professeur prend la place d’éditeur", explique Christophe Sibieude, co-fondateur de Short Edition. "Pour faire lire, faire écrire peut être une superbe porte d’entrée", ajoute-t-il. 

L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Radio France Internationale (RFI) et Short Edition, organisent la 4ème Édition du « Prix des jeunes écritures RFI-AUF ».
L’objectif de ce concours de création littéraire est de promouvoir l’écriture et la lecture du français à travers la littérature courte,