Au sommet du Charmant Som,
À la Croix de l'Aulp du Seuil,
Un milan a volé
Déchirant le ciel de ses sublimes ailes
... [+]
Un peu de terre, un rien de mots...
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Ce sont des mains qui parlent, c'est un cœur qui écrit.
C'est fragile, désarmant, parfois incohérent.
La femme du potier argile un univers...
Elle travaille la terre avec des mots de rien
Mais la terre s'échappe, elle ne tourne pas rond !
Elle brouillarde ses rires et use ses soupirs.
La femme du potier a l'audace du ciel.
Elle pétrit l'horizon sur des fils de soie,
Drôle de fille-araignée, ses doigts sont fatigués
Et la terre a pleuré de ses peurs décousues...
Mal au temps de ce temps qui rapace les rêves !
Sur le brouillon des pages, elle change les décors.
La glaise trop marron devient vert-céladon...
Ses gestes, elle les lave d'un été de jasmin
Et fait vivre de rien l'inerte terre sans air...
Le vent nu des saisons sait la tiédeur des âmes.
Des soleils faciles illuminent l'instant.
La femme du potier crée des palais sans ombre
Où les murs s'écroulent comme du sable au vent...
Elle imagine ça en regardant le ciel
Et son monde sent bon d'un espoir reconnu,
Un Demain de soie bleue sur une aube orangée
Un scénario qu'elle aime et lui fait tout aimer.
Elle travaille la terre avec des mots de rien.
Elle sculpte des histoires qui ne paient pas de mine.
L'homme aux mains de géant qui œuvre bien mieux qu'elle,
Envie sa maladresse à créer l'impossible.
Il sourit de tout ça, il dit l'adieu aux larmes.
Qu'importe un pot cassé ou un mot fissuré...
La liberté est belle et ses yeux la lui donnent.
Tous deux vivent d'amour et flirtent d'indécence
À l'écrire de mots sur la terre trop sourde...
Ils respirent le soleil et le jour qui se lève
Devient une promesse dans le bruit des chagrins.
C'est fragile, désarmant, parfois incohérent.
La femme du potier argile un univers...
Elle travaille la terre avec des mots de rien
Mais la terre s'échappe, elle ne tourne pas rond !
Elle brouillarde ses rires et use ses soupirs.
La femme du potier a l'audace du ciel.
Elle pétrit l'horizon sur des fils de soie,
Drôle de fille-araignée, ses doigts sont fatigués
Et la terre a pleuré de ses peurs décousues...
Mal au temps de ce temps qui rapace les rêves !
Sur le brouillon des pages, elle change les décors.
La glaise trop marron devient vert-céladon...
Ses gestes, elle les lave d'un été de jasmin
Et fait vivre de rien l'inerte terre sans air...
Le vent nu des saisons sait la tiédeur des âmes.
Des soleils faciles illuminent l'instant.
La femme du potier crée des palais sans ombre
Où les murs s'écroulent comme du sable au vent...
Elle imagine ça en regardant le ciel
Et son monde sent bon d'un espoir reconnu,
Un Demain de soie bleue sur une aube orangée
Un scénario qu'elle aime et lui fait tout aimer.
Elle travaille la terre avec des mots de rien.
Elle sculpte des histoires qui ne paient pas de mine.
L'homme aux mains de géant qui œuvre bien mieux qu'elle,
Envie sa maladresse à créer l'impossible.
Il sourit de tout ça, il dit l'adieu aux larmes.
Qu'importe un pot cassé ou un mot fissuré...
La liberté est belle et ses yeux la lui donnent.
Tous deux vivent d'amour et flirtent d'indécence
À l'écrire de mots sur la terre trop sourde...
Ils respirent le soleil et le jour qui se lève
Devient une promesse dans le bruit des chagrins.
Ce poème illustre parfaitement et de belle manière le travail et la transmission de la potière