Le volet ne bat plus ni mon cœur la chamade.
La crémaillère grince en plein après-midi,
Y a mon désir qui pince et du
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Tsavo, mes amours
il y a
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Lauréat
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Pourquoi on a aimé ?
Il ne s'agit que de quelques vers libres… Mais quelques vers très bien écrits qui portent à la fois une invitation au voyage, un souffle sauvage
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Leurs dos ridés doucement se déhanchent au gris
Des jours, des nuits qu'il leur reste à marcher,
Marcher,
Dans la poussière rouge en poussant leurs petits
De leurs trompes affables
Dans la forêt de pattes, tous ces troncs de la harde.
Sous les ventres pendants d'un cuir qui se lézarde
Au pas feutré de leurs pieds tambourins, le sable
Calque des traces douces, empreintes vénérables.
Poudrés d'ombre et de feu, les éléphants de brousse
Fessent le vent, les oreilles en éventails,
Marcher
L'air ombrageux,
Avant que ne les fouaillent
Ces couteaux accrocs à leurs défenses ivoire.
La marmaille clopine, dresse ses entonnoirs
Pour barrir le bonheur de rouler dans la boue
Au nez du tamanoir,
Ils font les fous.
Pacha pachyderme d'un royaume en danger
Le troupeau féminin dresse des boucliers,
Burinée par le temps, le soleil et la route
L'ancêtre mère piste le doute,
Marcher
Marcher jusqu'au point d'eau
Dresser la citadelle, charnelle d'os et de peau
Faire berceau en urgence
À cette descendance.
Marcher,
L'éternité vacille sous le soleil cuivré
Quand se balancent les trompes trop fatiguées
Tsavo de nuit veille ces vaillantes géantes
Braconnées,
Trucidées sans pitié.
Les années survivantes
Marchent en pointillés
Il faut les préserver.
Des jours, des nuits qu'il leur reste à marcher,
Marcher,
Dans la poussière rouge en poussant leurs petits
De leurs trompes affables
Dans la forêt de pattes, tous ces troncs de la harde.
Sous les ventres pendants d'un cuir qui se lézarde
Au pas feutré de leurs pieds tambourins, le sable
Calque des traces douces, empreintes vénérables.
Poudrés d'ombre et de feu, les éléphants de brousse
Fessent le vent, les oreilles en éventails,
Marcher
L'air ombrageux,
Avant que ne les fouaillent
Ces couteaux accrocs à leurs défenses ivoire.
La marmaille clopine, dresse ses entonnoirs
Pour barrir le bonheur de rouler dans la boue
Au nez du tamanoir,
Ils font les fous.
Pacha pachyderme d'un royaume en danger
Le troupeau féminin dresse des boucliers,
Burinée par le temps, le soleil et la route
L'ancêtre mère piste le doute,
Marcher
Marcher jusqu'au point d'eau
Dresser la citadelle, charnelle d'os et de peau
Faire berceau en urgence
À cette descendance.
Marcher,
L'éternité vacille sous le soleil cuivré
Quand se balancent les trompes trop fatiguées
Tsavo de nuit veille ces vaillantes géantes
Braconnées,
Trucidées sans pitié.
Les années survivantes
Marchent en pointillés
Il faut les préserver.

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Il ne s'agit que de quelques vers libres… Mais quelques vers très bien écrits qui portent à la fois une invitation au voyage, un souffle sauvage
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Tsavo, mes éléphants (JAC B)
OH! Je suis tellement contente que mes éléphants soient mis en lumière en finale, ils ont tellement besoin de soutien pour encore exister !
Je joins une petite bibliographie sur le sujet.
* BD : "La longue marche des éléphants" de Troubs et Nicolas Dumontheuil aux éditions Futuropolis (merci à Dan)
*Roman, histoire vécue : "Une histoire d'amour africaine de Daphne Sheldrick"
*"Les racines du ciel" de Romain Gary (merci Christian)
Un grand merci pour vos commentaires et vos voix à venir, à toutes et à tous .