Ce soir-là, il a entendu les avions bourdonner, là-bas, au-dessus de la ville.
Tous ont entendu les avions, et le sifflement mortel des bombes.
Il a vu le feu tomber sur Guernica, et la fumée
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Entre photographie et désert, les mots se glissent, les mots toujours, à lire et à écrire.
Réveil d'un pâle et triste soleil de printemps,
l'aube à peine levée, brume encore en mes yeux,
un grondement soudain sur mon île de feu,
la terre s'est mise à trembler, furieusement;
Puis, du fond de l'océan est venue la vague,
broyeuse de vies dans cette géographie
de désastre. Mer atomique, tu pourris
ma terre. Elle meurt d'une fuite qui divague.
Archipel noyé comme l'a peint Hokusai,
les réacteurs dérivent, plus de gouvernail.
Dans les ruines rôdent les tueuses impalpables.
Sous un masque illusoire cachant mon visage,
j'essaie de survivre au milieu de ce carnage.
Dans le ventre de l'eau s'agitent les coupables.
l'aube à peine levée, brume encore en mes yeux,
un grondement soudain sur mon île de feu,
la terre s'est mise à trembler, furieusement;
Puis, du fond de l'océan est venue la vague,
broyeuse de vies dans cette géographie
de désastre. Mer atomique, tu pourris
ma terre. Elle meurt d'une fuite qui divague.
Archipel noyé comme l'a peint Hokusai,
les réacteurs dérivent, plus de gouvernail.
Dans les ruines rôdent les tueuses impalpables.
Sous un masque illusoire cachant mon visage,
j'essaie de survivre au milieu de ce carnage.
Dans le ventre de l'eau s'agitent les coupables.
