Sur l’oreiller de ton âme et le matelas de ton cœur
Ma main s’essaye et s’égare et le soleil luit, il est
... [+]
Il y a longtemps nous avons été ensemble
mais pas si longtemps ensemble
Tu m'as laissée pour vivre ta vie
J'ai vécu
Toi aussi
Et hier j'ai eu de tes nouvelles
et tout m'est revenu
Car hier je t'ai revu
enfin si l'on peut dire
ton nom et ta photo
ont jailli sur ma toile
Facebook m'a salué avec cet air de toi
que j'avais oublié
Le message clignote
il suffit d'accepter
et voilà je radote
et revis le passé
J'ai forgé des mémoires
des scènes mal liées
c'est comme un abreuvoir
où je viens me noyer
J'invente le passé
que je découvre flou
Je ressasse les faits
J'en fait des bouts à bouts
Cette spirale me hante
elle prend vie malgré moi
elle m'oblige géante
à m'inspirer de toi
Ainsi en peu de temps
les souvenirs surgis
modèlent follement
le désert de ma vie
Si je m'empare si vite
de ton reflet fané
c'est qu'au fond il m'évite
de trop me questionner
je vois qu'il est facile
dans un désert d'amour
de prendre pour une île
ce qui n'est qu'un détour
Longtemps je t'ai oublié
J'ai oublié ta voix
et aussi détesté le dernier son de toi
quand tout froid tu m'as dit
en te tenant bien loin
que tout était fini
et puis que c'était rien
Quand l'été qui suivit
j'ai vu sur une berge
que la fille avec toi
avait un air de moi
j'ai dégluti amère
j'ai haussé les épaules
mais ce rejet acide
a beau être rancis
tout comme il y a trente ans
je le revis
j'y suis
et avec en écho quelqu'un qui me dirait
elle te ressemble tu sais
Ce que cela me prouve ?
Rien
juste que mon passé n'est pas encore passé
et ne pas y penser
n'a pas pu l'effacer
mais pas si longtemps ensemble
Tu m'as laissée pour vivre ta vie
J'ai vécu
Toi aussi
Et hier j'ai eu de tes nouvelles
et tout m'est revenu
Car hier je t'ai revu
enfin si l'on peut dire
ton nom et ta photo
ont jailli sur ma toile
Facebook m'a salué avec cet air de toi
que j'avais oublié
Le message clignote
il suffit d'accepter
et voilà je radote
et revis le passé
J'ai forgé des mémoires
des scènes mal liées
c'est comme un abreuvoir
où je viens me noyer
J'invente le passé
que je découvre flou
Je ressasse les faits
J'en fait des bouts à bouts
Cette spirale me hante
elle prend vie malgré moi
elle m'oblige géante
à m'inspirer de toi
Ainsi en peu de temps
les souvenirs surgis
modèlent follement
le désert de ma vie
Si je m'empare si vite
de ton reflet fané
c'est qu'au fond il m'évite
de trop me questionner
je vois qu'il est facile
dans un désert d'amour
de prendre pour une île
ce qui n'est qu'un détour
Longtemps je t'ai oublié
J'ai oublié ta voix
et aussi détesté le dernier son de toi
quand tout froid tu m'as dit
en te tenant bien loin
que tout était fini
et puis que c'était rien
Quand l'été qui suivit
j'ai vu sur une berge
que la fille avec toi
avait un air de moi
j'ai dégluti amère
j'ai haussé les épaules
mais ce rejet acide
a beau être rancis
tout comme il y a trente ans
je le revis
j'y suis
et avec en écho quelqu'un qui me dirait
elle te ressemble tu sais
Ce que cela me prouve ?
Rien
juste que mon passé n'est pas encore passé
et ne pas y penser
n'a pas pu l'effacer