Sur un bras du Guiers Mort j'ai posé mes errances,
Dans une parenthèse à l'abri des tourments,
Je deviens le buvard du
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Toi, petit arbre vif aux ramures rigides
Que la moindre caresse écorche jusqu'au sang
Tu regardes courir tes racines turgides,
Torturées par le froid d’un sol agonisant.
Toi, sous l’écorce épaisse aux multiples égides
Lorsqu’un doux souffle d’air percute ton tympan
Tout recroquevillé, tu sombres dans les vides
Creusés par la nature aride à ton tourment.
Moi, qui vibre à l’éclat des couleurs de ta sève,
Si tu savais combien sous mes larmes je crève
De ne pouvoir stopper la réplication.
L’équilibre est un leurre en ces heures cruelles
Quand on laisse périr aux fanges rituelles
Ceux dont l’arborescence accroît l'exception.
Que la moindre caresse écorche jusqu'au sang
Tu regardes courir tes racines turgides,
Torturées par le froid d’un sol agonisant.
Toi, sous l’écorce épaisse aux multiples égides
Lorsqu’un doux souffle d’air percute ton tympan
Tout recroquevillé, tu sombres dans les vides
Creusés par la nature aride à ton tourment.
Moi, qui vibre à l’éclat des couleurs de ta sève,
Si tu savais combien sous mes larmes je crève
De ne pouvoir stopper la réplication.
L’équilibre est un leurre en ces heures cruelles
Quand on laisse périr aux fanges rituelles
Ceux dont l’arborescence accroît l'exception.
( merci pour tes passages discrets, Abi :)