La rivière courait éteindre le soir
Les bois bougeaient à peine
Sanglés par les chemins
Ce n'est pas simplement pa
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sans éclats
le soleil économe
épluche une ombre
arrivé à mi-parcours
un chemin fait demi-tour
c'est se livrer à un seul nuage
que les herbes aimeraient
mais jamais le même n'apparaît
et les pierres toujours
durcissent leur silence
quand approche la nuit
voulant voir d'où vient le danger
un arbre est monté
tout en haut de ses branches
le soleil économe
épluche une ombre
arrivé à mi-parcours
un chemin fait demi-tour
c'est se livrer à un seul nuage
que les herbes aimeraient
mais jamais le même n'apparaît
et les pierres toujours
durcissent leur silence
quand approche la nuit
voulant voir d'où vient le danger
un arbre est monté
tout en haut de ses branches
Par dessus tout en poésie j’aime instiller une atmosphère, une enveloppe composée d’images à double-entente, pour le moins et où chacun peut se raccrocher, selon son vécu, à des émotions flottantes et diverses, le tout sous le même dôme. Face à mes modestes intentions d’écriture, votre commentaire perçant me va droit au cœur. Merci infiniment.
de beaux poèmes dans votre besace
Merci grandement pour vos appréciations, Marie.