Shéhérazade lit. Ses contes érotiques
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Maléfiques pouvoirs
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J'écris parce que je ne sais pas lire.
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Elle rampe sans bruit, sous l'emprise des rats.
D'une bouche d'égout, la langue de vipère
S'abreuve au caniveau de soupçons d'adultère
Pour fébrile vomir ses ragots en éclats.
Morsure assassine ou contagieux crachat,
Maléfique pouvoir à l'onde délétère,
Le perfide venin s'enrobe de mystère
En demi-mots mielleux, gluants d'anonymat.
Le perfide venin s'enrobe de mystère
En demi-mots mielleux, gluants d'anonymat.
Nul besoin de crapaud, de peau de salamandre ;
Avaler la couleuvre au goût suspect d'esclandre,
Baver le fiel, le sang, des lambeaux de tumeur.
Les yeux exorbités, la victime défaille.
Elle en reste sans voix, frappée par la rumeur.
Les sorciers tuent masqués. Le diable s'encanaille.
