Un chœur pailleté commence l'ascension vers son dernier quartier
Au-dessus ou en-dessous les nuages sont des monts, des collines
Qui s'élèvent inconscientes

Elles s'étiolent elles aussi
Filant
Vers le sud ou vers les ports
Humidifier d'autres contrées

Le long des routes oxydables
Qui s'étirent toute la nuit
Et tout le temps
Des arbres les pieds dans l'eau
Confondent le ruisseau avec le champ
À raison

Leurs racines arraisonnent un instant
Le liquide impertinent
Qui reprend
Dès qu'il le peut sa lente progression

Toujours le long
Des voies que nous traçâmes droites

Et toujours les sapins ou les cyprès ou bien
Les monts les collines
Soutiennent le chœur pailleté

Qui chante la fin de la nuit
Dans son bain matinal
Bleu clair