L’automne était bien là, déployant ses feuillages
Pour bientôt laisser place à d’autres paysages
Dans les grappes
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Les aventures pathétiques d'Oeil de Lynx et Ris de Veau
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Une borgne strabique appelée Œil de Lynx
Etait si assoiffée qu’on voyait son larynx
Il aurait bien fallu pour la désaltérer
Qu’on lui greffât soudain un deuxième gosier
Elle était affublée d’une rousse en poncho
Qui répondait parfois au nom de Ris de Veau
Pour cela il fallait qu’elle enlevât son casque
Qui jetait en son ouïe l’hymne du Pays Basque
Vivant toujours pieds nus, elle avait des mycoses
Et comme a dit quelqu’un : on est bien peu de chose
Œil de Lynx à l’inverse avait quelques furoncles
Que lui avait légués la marraine de son oncle
Fièrement installées sur un beau percheron
Qui trottait au galop en semant des étrons
Elles se dirigeaient vers un horrible bouge
Où la rousse espérait trouver des poissons rouges
L’auberge étant fermée, elles avaient les glandes
On les entendit braire au milieu de la lande
La rousse de dépit embrassa un crapaud
Utilisant sa langue et aussi ses chicots
Le gluant batracien refoulait du goulot
A force de gober moucherons et bulots
La rousse dégoûtée prétexta la migraine
Et se sauva bien loin de cette triste haleine
Oeil de Lynx affamée bouffa le percheron
Et périt sur le champ de belle indigestion
Ris-de-veau en courant trébucha dans la mare
Et mourut dévorée par un banc de têtards.
Le crapaud connaissait tous les contes de fée
Ris de Veau ayant eu l'idée de l'embrasser
En un prince charmant on le vit apparaître
Et c’est sur cette fin que je vous envoie paître
Etait si assoiffée qu’on voyait son larynx
Il aurait bien fallu pour la désaltérer
Qu’on lui greffât soudain un deuxième gosier
Elle était affublée d’une rousse en poncho
Qui répondait parfois au nom de Ris de Veau
Pour cela il fallait qu’elle enlevât son casque
Qui jetait en son ouïe l’hymne du Pays Basque
Vivant toujours pieds nus, elle avait des mycoses
Et comme a dit quelqu’un : on est bien peu de chose
Œil de Lynx à l’inverse avait quelques furoncles
Que lui avait légués la marraine de son oncle
Fièrement installées sur un beau percheron
Qui trottait au galop en semant des étrons
Elles se dirigeaient vers un horrible bouge
Où la rousse espérait trouver des poissons rouges
L’auberge étant fermée, elles avaient les glandes
On les entendit braire au milieu de la lande
La rousse de dépit embrassa un crapaud
Utilisant sa langue et aussi ses chicots
Le gluant batracien refoulait du goulot
A force de gober moucherons et bulots
La rousse dégoûtée prétexta la migraine
Et se sauva bien loin de cette triste haleine
Oeil de Lynx affamée bouffa le percheron
Et périt sur le champ de belle indigestion
Ris-de-veau en courant trébucha dans la mare
Et mourut dévorée par un banc de têtards.
Le crapaud connaissait tous les contes de fée
Ris de Veau ayant eu l'idée de l'embrasser
En un prince charmant on le vit apparaître
Et c’est sur cette fin que je vous envoie paître