Dès que vous approchiez de Josiane Godiveau
Elle était d'une humeur à charcuter un veau
Retroussant d'un seul coup ses
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Si la terre est assez féconde
Que de son sang elle nous inonde
Si le phylloxera
Oublie de troubler nos vendanges
Peut-être que mes phalanges
Garderont la marque de tes doigts
Si jamais le bonheur s’attarde
Pour devenir un vin de garde
Mettons-le à l’abri
De l’orage et la mauvaise herbe
Pour qu’un jour tous nos verbes
Ne se conjuguent qu’à l’infini
Loin du bruit des ruelles
Et de la grêle
On trouvera quelques parcelles
Pour aller cultiver notre passion
Quand viendra notre crépuscule
A l’heure où le présent recule
On mettra en tonneaux
Comme un grand cru que l’on distille
Nos souvenirs par mille
En repensant au vin nouveau
Quand on n’aura plus vraiment l’âge
De se courber sous les feuillages
Pour cueillir du raisin
Quand le vent dans les herbes folles
Couvrira nos paroles
Et qu’il faudra passer la main
Loin du froid qui s’installe
Entre les dalles
On trouvera dans la bise automnale
L’odeur du vin nouveau d’antan
Que de son sang elle nous inonde
Si le phylloxera
Oublie de troubler nos vendanges
Peut-être que mes phalanges
Garderont la marque de tes doigts
Si jamais le bonheur s’attarde
Pour devenir un vin de garde
Mettons-le à l’abri
De l’orage et la mauvaise herbe
Pour qu’un jour tous nos verbes
Ne se conjuguent qu’à l’infini
Loin du bruit des ruelles
Et de la grêle
On trouvera quelques parcelles
Pour aller cultiver notre passion
Quand viendra notre crépuscule
A l’heure où le présent recule
On mettra en tonneaux
Comme un grand cru que l’on distille
Nos souvenirs par mille
En repensant au vin nouveau
Quand on n’aura plus vraiment l’âge
De se courber sous les feuillages
Pour cueillir du raisin
Quand le vent dans les herbes folles
Couvrira nos paroles
Et qu’il faudra passer la main
Loin du froid qui s’installe
Entre les dalles
On trouvera dans la bise automnale
L’odeur du vin nouveau d’antan