Chaque fois que tombe la nuit,
Nox le noctambule s'ennuie.
Alors il marche, il déambule,
Il l'aime bien son
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Le monde avait pris l'habitude,
D'exister au mieux, sans remords.
Rire, tuer, vivre était rude,
La Loi pardonnait au plus fort !
Quand le galion quittait le port,
Les marins défiant l'aventure,
La terreur leur collait au corps,
Mais ils gouvernaient la voilure !
Aujourd'hui, foin de certitude,
Un fléau neuf règle le sort,
De l'Homme, en toute latitude,
Et ne concède aucun accord.
Fourbe, il t'abat par le sabord,
Las ! Sans combat et sans armure !
Les Marins côtoyaient le mort,
Mais ils gouvernaient la voilure !
« Dieu ! Contemple la solitude,
Du pauvre humain, perdant le Nord ! »
Contre un mal qui brave l'étude,
Comment tuer le matador ?
Tous menacés, dedans, dehors,
Savants dans la déconfiture,
Les marins mouraient sans trésor,
Mais ils gouvernaient la voilure !
Aux infirmières, nos doigts d'or,
J'offre ces vers. Maigre parure.
Les Marins mouraient dans l'effort,
Mais ils gouvernaient la voilure !
les poulaines. La seule rime qui détone un brin avec la métaphore marine qui gouverne
l'ensemble c'est "matador".
c'est pourquoi je n'avais gardé que celle-ci. Et puis c'était ma petite contribution au combat des soignants. Oui une fois qu'on a nos rimes un travail de mise en place est à la fois passionnante et contraignante pour nos petites méninges !
En fait il faut prévoir des "coups" d'avance pour s'assurer les arrières !
(particule et virgule :-)), réanimer le temps d'un instant cette page endormie. Joli début de soirée et à tantôt de se mots croiser.
Très belle fin de soirée.