Seigneur Coq n’était jamais tant heureux
Que lorsqu’il poussait loin son chant vigoureux.
Il se rengorgeait, gonflait ses
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L'arbre qui chante
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L’arbre dit un jour à l’oiseau :
« Je meurs là où je nais, sans âge,
Tandis que tu contemples d’en haut
Milles paysages.
Tu connais le monde ;
Je n’apprendrais que de mon entourage.
Tu chantes, mais le silence m’inonde. »
L’oiseau pour le consoler lui répondit :
« Qui suis-je, moi si volage
Pour que tu m’envies ?
Que serais-je sans ton feuillage
Pour protéger ma vie ?
Et tes branches pour m’y poser ?
Grand arbre, je veux chanter
Pour toi,
Tous mes voyages. »
« Je meurs là où je nais, sans âge,
Tandis que tu contemples d’en haut
Milles paysages.
Tu connais le monde ;
Je n’apprendrais que de mon entourage.
Tu chantes, mais le silence m’inonde. »
L’oiseau pour le consoler lui répondit :
« Qui suis-je, moi si volage
Pour que tu m’envies ?
Que serais-je sans ton feuillage
Pour protéger ma vie ?
Et tes branches pour m’y poser ?
Grand arbre, je veux chanter
Pour toi,
Tous mes voyages. »