Bleue, sa robe
dentellise les yeux des hommes
Elle marche comme une déesse, une panthère
souple et sauvage,
elle
... [+]
Frémissement...
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J'ai murmuré des mots
Pour que tu les entendes
Dans le vent qui passait, dans le froid qui venait.
C'étaient des mots de vie, des mots comme on s'exile...
Ils portaient des voyages, chatouillaient les saisons
Dénudaient le sérieux et priaient d'émotions.
J'ai soufflé quelques rimes,
Des filaments de rires, des soies voilées de rêves
Des neiges qui fondaient... comme on meurt au soleil.
J'ai posé sur ta bouche
Mes surprises et mes cris, bleus d'azur-aquarelle.
Les nuages s'ouvraient sur un ciel sans failles...
J'ai laissé faire le temps
D'un parfum innocent, gardénia démasqué.
Parfois, je me suis tue dans l'absence enfermée,
Blottie dans la mémoire à border mes secrets
Qu'un poème dirait...
Je pétille de toi sur l'acier de mes vers
Je les veux tout en miel mais ils sont une armure.
Tu me regardes un peu et je gomme les lignes
Où le noir m'a troublée...
Je ne suis plus qu'attente dans l'aube des jardins,
J'ai la tête qui tourne.
J'ai oublié mes mots, ils sont devenus tiens
Et tu écris ma vie
Entre nos doigts mêlés...
Je respire ton âme et ça lève le jour
Jusqu'au bout des silences,
Devenus diamants.
Pour que tu les entendes
Dans le vent qui passait, dans le froid qui venait.
C'étaient des mots de vie, des mots comme on s'exile...
Ils portaient des voyages, chatouillaient les saisons
Dénudaient le sérieux et priaient d'émotions.
J'ai soufflé quelques rimes,
Des filaments de rires, des soies voilées de rêves
Des neiges qui fondaient... comme on meurt au soleil.
J'ai posé sur ta bouche
Mes surprises et mes cris, bleus d'azur-aquarelle.
Les nuages s'ouvraient sur un ciel sans failles...
J'ai laissé faire le temps
D'un parfum innocent, gardénia démasqué.
Parfois, je me suis tue dans l'absence enfermée,
Blottie dans la mémoire à border mes secrets
Qu'un poème dirait...
Je pétille de toi sur l'acier de mes vers
Je les veux tout en miel mais ils sont une armure.
Tu me regardes un peu et je gomme les lignes
Où le noir m'a troublée...
Je ne suis plus qu'attente dans l'aube des jardins,
J'ai la tête qui tourne.
J'ai oublié mes mots, ils sont devenus tiens
Et tu écris ma vie
Entre nos doigts mêlés...
Je respire ton âme et ça lève le jour
Jusqu'au bout des silences,
Devenus diamants.