Quand vient du silence, pour unique tunique,
Et dans les profondeurs des corolles errantes,
Là, je ferme les yeux d'une vague
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Rien n’est plus tragique qu’une ville fantôme,
A ce point comprendre, des femmes et des hommes,
Et, pourtant, là j’essaye, indéfectiblement,
Dans ce moment tragique, imperceptiblement,
Je ressens tout’ la peine effroyable du monde.
Oh ! accordes-moi donc, à la vue de ces blondes
Unions, la souffrance de nos cœurs en raison,
Et écrire ainsi la quintessence oraison.
Beyrouth ! tout reconstruire à nouveau et encore,
Tous nos derniers souhaits, à la tombée d’un soir,
C’est nos cœurs de raison ! quand j’enterre nos corps,
Plus rien n’a de portance quand revient autant d’espoir.
Et si parfois, tout mal, en sa langueur oisive,
ressurgit à nouveau, rend nous encor plus fort !
aux si molles pensées, d’une larme furtive,
aux visions si blanches, fragmentera mon corps.
J’ai perdu résistance en ce terrible jour,
Mais rien ne me contraint ni malheur, ni les pleurs,
Si les larmes servaient de mortier à nos tours,
Aux murs de nos cités, si cher à nos bonheurs,
Rétablir à nouveau, ta beauté si maîtresse,
Si loin de ma tristesse, où faire ma promesse.
Beyrouth majestueuse à l’éternel sourire,
Laisse ton cœur s’ouvrir, -et qui donc te déchire,
Si ce n’est la folie à la coupe de fiel,-
Un jour nouveau viendra, pour l’enlever au ciel.
A ce point comprendre, des femmes et des hommes,
Et, pourtant, là j’essaye, indéfectiblement,
Dans ce moment tragique, imperceptiblement,
Je ressens tout’ la peine effroyable du monde.
Oh ! accordes-moi donc, à la vue de ces blondes
Unions, la souffrance de nos cœurs en raison,
Et écrire ainsi la quintessence oraison.
Beyrouth ! tout reconstruire à nouveau et encore,
Tous nos derniers souhaits, à la tombée d’un soir,
C’est nos cœurs de raison ! quand j’enterre nos corps,
Plus rien n’a de portance quand revient autant d’espoir.
Et si parfois, tout mal, en sa langueur oisive,
ressurgit à nouveau, rend nous encor plus fort !
aux si molles pensées, d’une larme furtive,
aux visions si blanches, fragmentera mon corps.
J’ai perdu résistance en ce terrible jour,
Mais rien ne me contraint ni malheur, ni les pleurs,
Si les larmes servaient de mortier à nos tours,
Aux murs de nos cités, si cher à nos bonheurs,
Rétablir à nouveau, ta beauté si maîtresse,
Si loin de ma tristesse, où faire ma promesse.
Beyrouth majestueuse à l’éternel sourire,
Laisse ton cœur s’ouvrir, -et qui donc te déchire,
Si ce n’est la folie à la coupe de fiel,-
Un jour nouveau viendra, pour l’enlever au ciel.