Brûlant cinq à sept
trop de haïkus sur le feu
cerveau en surchauffe
Ce chatané virus
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J’attendais sagement mon tour
Sur les genoux de ma maîtresse.
Le docteur reçoit tous les jours
Sa patientèle en détresse.
Moi, je soigne mon coriza,
La saison me donne des crises.
J’obtiens chaque fois mon visa
Pour un remède en plusieurs prises.
J’épiais tout autour de moi
Le hamster, le perroquet jaune,
La craintive dame en émoi,
Et son invraisemblable faune.
C’est alors qu’arriva chagrin
Un éphèbe au profil de lièvre,
Flanqué d’une fille serin,
Robe paille et regard de fièvre.
Les suivaient un garçon renard
Et sa sœur aux dents chevalines,
Un homme vautour, l’air hagard,
Un héron, senteurs sauvagines.
J’éternuais et miaulais,
Choqué par ces êtres baroques
Tels des animaux plutôt laids,
Aux bien singulières défroques.
Ma maîtresse pour m’adoucir
M’expliqua qu’une pandémie
Ne cessant jamais de sévir,
Des humains était l’ennemie.
Je savais bien qu’à moi aussi
On allait faire une piqûre,
Et ce n’était pas mon souci
Qu’un humain, comme moi, l’endure.
Mais s’il voulait sa liberté,
Agir à nouveau à sa guise,
Il fallait que pour sa santé
L’homme en animal se déguise.
Car ces quidams sans lésiner,
Portraits vivants d’un bestiaire,
Venaient se faire vacciner
Chez mon docteur vétérinaire.
Sur les genoux de ma maîtresse.
Le docteur reçoit tous les jours
Sa patientèle en détresse.
Moi, je soigne mon coriza,
La saison me donne des crises.
J’obtiens chaque fois mon visa
Pour un remède en plusieurs prises.
J’épiais tout autour de moi
Le hamster, le perroquet jaune,
La craintive dame en émoi,
Et son invraisemblable faune.
C’est alors qu’arriva chagrin
Un éphèbe au profil de lièvre,
Flanqué d’une fille serin,
Robe paille et regard de fièvre.
Les suivaient un garçon renard
Et sa sœur aux dents chevalines,
Un homme vautour, l’air hagard,
Un héron, senteurs sauvagines.
J’éternuais et miaulais,
Choqué par ces êtres baroques
Tels des animaux plutôt laids,
Aux bien singulières défroques.
Ma maîtresse pour m’adoucir
M’expliqua qu’une pandémie
Ne cessant jamais de sévir,
Des humains était l’ennemie.
Je savais bien qu’à moi aussi
On allait faire une piqûre,
Et ce n’était pas mon souci
Qu’un humain, comme moi, l’endure.
Mais s’il voulait sa liberté,
Agir à nouveau à sa guise,
Il fallait que pour sa santé
L’homme en animal se déguise.
Car ces quidams sans lésiner,
Portraits vivants d’un bestiaire,
Venaient se faire vacciner
Chez mon docteur vétérinaire.
Merci d’être passé par là Jean-Yves !
Ça me fait très plaisir de voir ma page se garnir à nouveau, merci et très joli week-end Gina !