Le soleil est à peine levé. Il l’entrevoit par la petite fenêtre couverte de toiles d’araignées. L’une d’elles tisse son fil, agile et preste de bon matin. Il se roule dans la paille ... [+]
Au printemps
il y a
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Le coucou a chanté sur la plus haute branche
Mais tu n'as pas de sous dans ta poche trouée !
Puis tu cueilles à foison l'aubépine si blanche
Qu'une neige silencieuse vient s'épandre à tes pieds.
Tu as vu la violette piquée dans l'herbe verte
Son parfum vient vers toi, une touche de bleu
Tu pourrais la croquer, elle paraît offerte
Mais sa place est ici, pour le plaisir des yeux.
Et voici l'hirondelle venue d'un long voyage
De son aile bleutée elle signe le ciel,
Tu as gardé son nid sous la poutre sans âge
Depuis toujours chez toi, elle est aussi chez elle.
Et puis cet air si pur, et ces bruits silencieux !
Un bourdon ronchonneur, un froissement dans l'herbe
Un arrosoir qui tinte, un cri d'oiseau joyeux,
Deux bouleaux qui se touchent en une brève étreinte.
C'est le cœur qui explose, c'est l'espoir qui revient
Et l'envie de courir dans les prés, dans les champs
Croire encore aux possibles, adoucir le chagrin.
Mais oui, je te rassure : Tu as toujours vingt ans.
Mais tu n'as pas de sous dans ta poche trouée !
Puis tu cueilles à foison l'aubépine si blanche
Qu'une neige silencieuse vient s'épandre à tes pieds.
Tu as vu la violette piquée dans l'herbe verte
Son parfum vient vers toi, une touche de bleu
Tu pourrais la croquer, elle paraît offerte
Mais sa place est ici, pour le plaisir des yeux.
Et voici l'hirondelle venue d'un long voyage
De son aile bleutée elle signe le ciel,
Tu as gardé son nid sous la poutre sans âge
Depuis toujours chez toi, elle est aussi chez elle.
Et puis cet air si pur, et ces bruits silencieux !
Un bourdon ronchonneur, un froissement dans l'herbe
Un arrosoir qui tinte, un cri d'oiseau joyeux,
Deux bouleaux qui se touchent en une brève étreinte.
C'est le cœur qui explose, c'est l'espoir qui revient
Et l'envie de courir dans les prés, dans les champs
Croire encore aux possibles, adoucir le chagrin.
Mais oui, je te rassure : Tu as toujours vingt ans.
Pour ma part, avant que le portail ne se referme (J-2) sur la Finale, je t'invite chaleureusement à venir REtrouver le jardin des ombellifères 🥕🥕🥕 Les combattantes de l'ombre (M. Iraje)