Sous un soleil fou
quatre fleurs de cerisiers
dessinent le ciel.
Écoute par-dessus ton épaule, une voix
Te souffle un mot d'amour, te dit le crépuscule
Emporté par le feu d'un soir de canicule,
Pour que scintillent mille espoirs loin d'un convoi.
L'ombre bâtit ton âme en forme de pavois
Qui contrerait la flèche abordant majuscule
L'écrin de la magie écrite en minuscule
Sur ma peau. De ma mort, tu fais toujours pourvoi.
Tes pleurs font que jamais ne s'achève la tresse
Nous attachant si fort. Toi, ma douce maîtresse
Tu regardes le ciel imaginant me voir.
Mais tes refus rendus à l'infini silence
Se perdront lentement ; ci vit l'éternel soir
Vers lequel nous serons repoussés par la lance.
Te souffle un mot d'amour, te dit le crépuscule
Emporté par le feu d'un soir de canicule,
Pour que scintillent mille espoirs loin d'un convoi.
L'ombre bâtit ton âme en forme de pavois
Qui contrerait la flèche abordant majuscule
L'écrin de la magie écrite en minuscule
Sur ma peau. De ma mort, tu fais toujours pourvoi.
Tes pleurs font que jamais ne s'achève la tresse
Nous attachant si fort. Toi, ma douce maîtresse
Tu regardes le ciel imaginant me voir.
Mais tes refus rendus à l'infini silence
Se perdront lentement ; ci vit l'éternel soir
Vers lequel nous serons repoussés par la lance.