Une nébulosité bleue
D'origine inconnue
Enlace la Lune
Un silence froid
Ouvre la fenêtre
Sur une écharpe azurée
Les
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Après les infos sur la Matinale de France-Inter, j’éteignis la radio. Je demeurai longtemps derrière la fenêtre à contempler le souffle de la bise sur le camélia rose.
Le souffle... Essence de vie. Je m’abreuve de cet air et gonfle mes poumons. Energie cosmique, vitale (Ki ou Chi) que je connais bien avec ma pratique de chi gong .
Partout dans le monde, il est le symbole de la liberté. Ne dit-on pas libre comme l’air ?
Souvent, je rêve de voler comme les oiseaux, de me laisser porter par la brise, de côtoyer les nuages dans leur blancheur volatile.
A cet instant, des goélands en escadrille traversent le ciel vers le soleil levant. J’ai une irrésistible envie de voyage vers l’océan. Sentir les embruns sur mon visage, laisser le vent soulever mes cheveux, courir sur la plage et respirer l’air iodé.
Ce vent marin. Une vraie confrontation avec les éléments.
Je suis des empreintes de pas sur l’estran, les voiliers tanguent dans le port tout proche, j’entends leurs cliquetis de filins d’acier. Tout là-haut, le son claquant d’un cerf-volant aux couleurs d’arc-en-ciel. Au bout de la ficelle, un jeune garçon, les yeux couleur du ciel. Je poursuis ma déambulation sur la plage, le vent soulève l’écume des vagues, quelques flocons viennent se nicher au creux des rochers.
Plus loin, une nuée de bécasseaux sanderling, bercés par le vent, descendent en douceur au ras de l’eau. Je ne bouge plus, j’assiste à un ballet des plus gracieux. Les bécasseaux percent la vase de leurs becs noir, petit et droits, à la recherche de gravettes, de vers et de crevettes. Ils guettent la vague de la marée montante, jouant avec le flux et le reflux pour trouver leur nourriture. Ils se déplacent en ligne au gré des vaguelettes, par petits bonds successifs. Leurs petites pattes se déplacent en x au son du ressac. Un chien arrivant derrière moi, fonce vers eux et s’amuse à les poursuivre. Le groupe des gravelots s’envole à tire d’ailes et disparait à l’horizon.
Un vent facétieux, imprévisible s’est emparé de moi. Je cours à perdre haleine jusqu’au bout de la plage, jusqu’aux vieux tamaris aux silhouettes tordues, couchés par les vents d’ouest.
Le son mat du bambou du carillon, suspendu dans le tilleul du jardin, me sort de ma rêverie.
L’air de rien... Je respire un grand coup.
Le souffle... Essence de vie. Je m’abreuve de cet air et gonfle mes poumons. Energie cosmique, vitale (Ki ou Chi) que je connais bien avec ma pratique de chi gong .
Partout dans le monde, il est le symbole de la liberté. Ne dit-on pas libre comme l’air ?
Souvent, je rêve de voler comme les oiseaux, de me laisser porter par la brise, de côtoyer les nuages dans leur blancheur volatile.
A cet instant, des goélands en escadrille traversent le ciel vers le soleil levant. J’ai une irrésistible envie de voyage vers l’océan. Sentir les embruns sur mon visage, laisser le vent soulever mes cheveux, courir sur la plage et respirer l’air iodé.
Ce vent marin. Une vraie confrontation avec les éléments.
Je suis des empreintes de pas sur l’estran, les voiliers tanguent dans le port tout proche, j’entends leurs cliquetis de filins d’acier. Tout là-haut, le son claquant d’un cerf-volant aux couleurs d’arc-en-ciel. Au bout de la ficelle, un jeune garçon, les yeux couleur du ciel. Je poursuis ma déambulation sur la plage, le vent soulève l’écume des vagues, quelques flocons viennent se nicher au creux des rochers.
Plus loin, une nuée de bécasseaux sanderling, bercés par le vent, descendent en douceur au ras de l’eau. Je ne bouge plus, j’assiste à un ballet des plus gracieux. Les bécasseaux percent la vase de leurs becs noir, petit et droits, à la recherche de gravettes, de vers et de crevettes. Ils guettent la vague de la marée montante, jouant avec le flux et le reflux pour trouver leur nourriture. Ils se déplacent en ligne au gré des vaguelettes, par petits bonds successifs. Leurs petites pattes se déplacent en x au son du ressac. Un chien arrivant derrière moi, fonce vers eux et s’amuse à les poursuivre. Le groupe des gravelots s’envole à tire d’ailes et disparait à l’horizon.
Un vent facétieux, imprévisible s’est emparé de moi. Je cours à perdre haleine jusqu’au bout de la plage, jusqu’aux vieux tamaris aux silhouettes tordues, couchés par les vents d’ouest.
Le son mat du bambou du carillon, suspendu dans le tilleul du jardin, me sort de ma rêverie.
L’air de rien... Je respire un grand coup.