Une sensation inhabituelle, perturbante, troublante, semble m'envahir contre mon gré. Je ne suis plus moi-même. L'impression de ne plus faire partie du règne des humains envahit tout mon corps. Est-ce un rêve surgi de mon inconscient, suis-je l'objet d'une transformation biologique surnaturelle... ?
Je me sens somnolent, dans un état quasiment léthargique, incapable de m'éveiller totalement, l'esprit embrumé, inapte au moindre mouvement, les muscles tétanisés, les os douloureux. Cela me rappelle les instants de mon enfance ou ma mère venait à mon chevet pour me masser les jambes avec amour et calmer la douleur provoquée par une croissance trop rapide. Mes yeux perçoivent une couleur bleue persistante, quasi permanente, calmant l'anxiété provoquée par cet état inhabituel. Un léger parfum de fleurs printanières flatte mon odorat tout en provoquant une agréable langueur, mélancolie douce et rêveuse rappelant les effets d'une drogue douce entrainant euphorie, insouciance et accentuation des perceptions sensorielles ou encore le bien-être ressenti par le coureur de fond secrétant des endorphines pendant l'effort lui faisant oublier ses souffrances. Il m'est impossible de distinguer si je suis en plein délire, si je rêve ou s'il s'agit d'une transformation réelle de tout mon être.
Je suis devenu un élément végétal qui parait se développer sans contrôle, tout comme la végétation au printemps qui foisonne dans toute sa splendeur, regorgeant de sève et d'énergie reproductrice. Mon organisme devient un véritable biotope où une flore diversifiée peut s'épanouir en toute quiétude. Milieu coloré, odorant, écosystème dont tous les éléments sont interdépendants et peuvent vivre en harmonie, s'entretenant mutuellement dans un équilibre éphémère renouvelé à chaque saison. Une véritable floraison se développe à travers mon organisme et progresse au sein de mes organes les plus intimes, provoquant des réactions charnelles inattendues. Des substances improbables suintent de mes chairs, exhalant des parfums délicats et subtiles, tel le vétiver à la senteur fine et complexe, boisée, légèrement fumée, unique qui évoque les sous-bois humides d'automne. Sensualité exacerbée, excitation conduite à son apogée, contraint de rester immobile malgré ces multiples incitations au plaisir. Brusquement, mon dos se cabre involontairement, un long frisson progressif parcourt ma colonne vertébrale, engendrant une jouissance surprenante, une volupté inouïe, une sorte d'extase au sens spirituel du terme. Je me sens transporté hors de moi-même dans un ravissement mystique, un ressenti organique dissocié de la raison, une sensation corporelle de plénitude absolue. Mon corps devient identique à un arbre dont les branches s'élèvent avec majesté dans l'atmosphère, qui voit ses feuilles et ses fleurs surgir en abondance, mais dont la croissance rapide permet de se cacher de quelque-chose ou de se protéger des regards indiscrets.
Je reprends mes esprits lentement, les douleurs s'atténuent progressivement, le calme revient comme après une tempête. Je me sens très fatigué, mais totalement détendu. Je palpe mon corps dans ses moindres recoins, il est resté immuable. Je suis rassuré, mais incapable de comprendre et d'expliquer ce que je viens de vivre.
Je comprends que je n'en sortirai pas indemne et que ma vie future sera transformée...
Je me sens somnolent, dans un état quasiment léthargique, incapable de m'éveiller totalement, l'esprit embrumé, inapte au moindre mouvement, les muscles tétanisés, les os douloureux. Cela me rappelle les instants de mon enfance ou ma mère venait à mon chevet pour me masser les jambes avec amour et calmer la douleur provoquée par une croissance trop rapide. Mes yeux perçoivent une couleur bleue persistante, quasi permanente, calmant l'anxiété provoquée par cet état inhabituel. Un léger parfum de fleurs printanières flatte mon odorat tout en provoquant une agréable langueur, mélancolie douce et rêveuse rappelant les effets d'une drogue douce entrainant euphorie, insouciance et accentuation des perceptions sensorielles ou encore le bien-être ressenti par le coureur de fond secrétant des endorphines pendant l'effort lui faisant oublier ses souffrances. Il m'est impossible de distinguer si je suis en plein délire, si je rêve ou s'il s'agit d'une transformation réelle de tout mon être.
Je suis devenu un élément végétal qui parait se développer sans contrôle, tout comme la végétation au printemps qui foisonne dans toute sa splendeur, regorgeant de sève et d'énergie reproductrice. Mon organisme devient un véritable biotope où une flore diversifiée peut s'épanouir en toute quiétude. Milieu coloré, odorant, écosystème dont tous les éléments sont interdépendants et peuvent vivre en harmonie, s'entretenant mutuellement dans un équilibre éphémère renouvelé à chaque saison. Une véritable floraison se développe à travers mon organisme et progresse au sein de mes organes les plus intimes, provoquant des réactions charnelles inattendues. Des substances improbables suintent de mes chairs, exhalant des parfums délicats et subtiles, tel le vétiver à la senteur fine et complexe, boisée, légèrement fumée, unique qui évoque les sous-bois humides d'automne. Sensualité exacerbée, excitation conduite à son apogée, contraint de rester immobile malgré ces multiples incitations au plaisir. Brusquement, mon dos se cabre involontairement, un long frisson progressif parcourt ma colonne vertébrale, engendrant une jouissance surprenante, une volupté inouïe, une sorte d'extase au sens spirituel du terme. Je me sens transporté hors de moi-même dans un ravissement mystique, un ressenti organique dissocié de la raison, une sensation corporelle de plénitude absolue. Mon corps devient identique à un arbre dont les branches s'élèvent avec majesté dans l'atmosphère, qui voit ses feuilles et ses fleurs surgir en abondance, mais dont la croissance rapide permet de se cacher de quelque-chose ou de se protéger des regards indiscrets.
Je reprends mes esprits lentement, les douleurs s'atténuent progressivement, le calme revient comme après une tempête. Je me sens très fatigué, mais totalement détendu. Je palpe mon corps dans ses moindres recoins, il est resté immuable. Je suis rassuré, mais incapable de comprendre et d'expliquer ce que je viens de vivre.
Je comprends que je n'en sortirai pas indemne et que ma vie future sera transformée...
Ce n'est pas ce que je pense. Ici le texte fait penser à un voyage chamanique ou a un voyage artificiel avec sa retombée.
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