La tragédie commune à la plupart des couples, sans distinction de classe ni d’âge, est évidement la monotonie qui mène à l’ennui. Peu importe la quantité d’amour et de tendresse que ... [+]
Une cigarette à la bouche, elle fixait le cimeterre.
Il y a deux choses d’une importance capitale quand on choisit le métier de fleuriste. Connaître les plantes et l’art floral, et savoir écouter les gens. Non pas savoir les écouter comme le ferais un psychologue, certes, mais savoir traduire leur attente en couleur, en parfum, en bref, en art.
Nathalie n’ignorait rien de tout cela, elle en était même passionnée . C’est donc tout naturellement qu’elle avait choisi de reprendre cette petite boutique dans le village du sud . n’hésitant pas à passer ses week-end ses vacances « Au cadran » en Hollande afin de pouvoir rapporter les plantes les plus rares aux meilleurs prix.
Elle travaillait sans compter ses heures avec l’aide de Julia, la fille qu’elle avait adopté sept ans auparavant, à la mort de ses parents
Malgré son jeune age, elle renseignait à la perfection les clients sur les caractéristiques de chaque plante, de chaque fleur. Sa jeune beauté et son petit caractère farouche, l’avait rendu célèbre et aimée de toute l’assemblée, et si l’on était assez gentil pour la mettre de bonne humeur, (généralement en lui glissant un petit sou) son sourire communicatif illuminait la pièce entière.
Seulement les affaires de fleurs, dans un si petit village, eh bien étaient loin d’être florissantes .
Les factures s’accumulaient, tant et si bien qu’un beau soir, la petite Julia surpris sa mère en larme effondrée sur ses bilans comptables
Naturellement, elle fit mine d’aller au mieux, expliquant une drôle d’histoire de fatigue, et de je ne sais quoi dans l’œil ,mais cela faisait déjà quelques temps que la jeune personne avait saisi la gravité de la situation .
Il lui vint alors tout naturellement, l’idée qu’elle avait son rôle à jouer pour sauver la boutique...
Elle avait même un plan parfaitement rodé.
dans les montagnes qui bordent Le village, poussait une plante nommée ciguë, qui avait elle entendu dire, était un puissant poison si il était bien dosé .Dès le départ de sa mère adoptive, Julia couru à travers les sentes, dont elle savait chaque pierre, en direction d’un endroit connu d’elle seule, comme tout les enfants en connaissent . Elle s’assit en tailleur sous un large pin parasol, puis, se mit à écraser avec grand soin les brassées de plantes acres qu’elle avait cueilli. De sa petite force, la langue tirée, elle pilait chaque baie, chaque feuille et chaque tige, récupérant le précieux liquide qui s’en écoulait dans un bocal à anchois .
Profitant de ce qui s’avérait être le dernier départ pour la Hollande de Nathalie, elle avait décidé d’user de sa mignonesse pour s’introduire dans le cercle d’amis du gros Serges, le tenancier du café de la poste ou tout les ivrognes du village, et il n’y en avait pas qu’un , se rejoignaient chaque jour pour...Disons... Parler philosophie
il lui suffit de conjuguer sa popularité au taux général d’alcoolémie pour verser subrepticement dans chaque verre une dose énorme du poison soigneusement préparé.
Il n’y eu besoin que de quelques dizaines de minutes avant que les premiers symptômes ne fassent leur apparition, et que les plus faibles ne rentrent chez eux en se plaignant de maux de têtes
Dans les jours qui suivirent, on enregistra au village la plus grande chute démographique qu’on ai connu depuis la grande guerre. Quatorze décès en tout . Et bien évidement, qui dit hommage dit fleurs et couronnes .
Le plan de Julia fonctionna à la perfection si bien qu’entre le talent et les qualités de vendeuse de Nathalie, (qui bien que surprise de cette hécatombe, avait des questions plus urgentes à se poser) chacun des quatorze cercueils qu’ont mit en terre ce jour là était paré de fleurs rares, sans compter les à cotés .
Bien évidement, et comme toujours dans ce genre de cas, il y eu des autopsies, et une enquête, qui accusa immédiatement le gros Serges, le patron du bistrot, que tout le monde avait toujours soupçonné .Quand les gendarmes retrouvèrent une aussi grande quantité de ciguë derrière ses bouteilles et ses fûts , le doute ne fut plus permis .
La justice fut impitoyable . On en parla même à la télé nationale .
Enfin, des choses bien arrivent aussi ! A sa sortie de prison vingt ans plus tard, le gros Serges épousa lors d’une cérémonie fastueuse et lourdement fleurie l’innocente Julia . Avec un contrat en règle, afin qu’elle ne fut pas lésée si un malheur devait lui advenir .
Il passa le temps qui s’ensuivit à ourdir sa vengeance contre Dieu sait qui, à ne parler que de pièges et de complots du soir au matin, tout en s’amoindrissant à vue d’œil....
Ce n’était pourtant pas faute de déguster jour après jour les bons petits plats que lui mitonnait avec amour sa délicieuse femme, et qui embaumaient tant dans toute la rue... Il les trouvait si savoureux qu’il n’aurait su se nourrir d’autre chose..... jusqu’à ce qu’une intoxication au mercure ne l’emporte six mois plus tard .
La nuit, depuis le cimeterre, on pouvait voir la braise d’une cigarette .
Il y a deux choses d’une importance capitale quand on choisit le métier de fleuriste. Connaître les plantes et l’art floral, et savoir écouter les gens. Non pas savoir les écouter comme le ferais un psychologue, certes, mais savoir traduire leur attente en couleur, en parfum, en bref, en art.
Nathalie n’ignorait rien de tout cela, elle en était même passionnée . C’est donc tout naturellement qu’elle avait choisi de reprendre cette petite boutique dans le village du sud . n’hésitant pas à passer ses week-end ses vacances « Au cadran » en Hollande afin de pouvoir rapporter les plantes les plus rares aux meilleurs prix.
Elle travaillait sans compter ses heures avec l’aide de Julia, la fille qu’elle avait adopté sept ans auparavant, à la mort de ses parents
Malgré son jeune age, elle renseignait à la perfection les clients sur les caractéristiques de chaque plante, de chaque fleur. Sa jeune beauté et son petit caractère farouche, l’avait rendu célèbre et aimée de toute l’assemblée, et si l’on était assez gentil pour la mettre de bonne humeur, (généralement en lui glissant un petit sou) son sourire communicatif illuminait la pièce entière.
Seulement les affaires de fleurs, dans un si petit village, eh bien étaient loin d’être florissantes .
Les factures s’accumulaient, tant et si bien qu’un beau soir, la petite Julia surpris sa mère en larme effondrée sur ses bilans comptables
Naturellement, elle fit mine d’aller au mieux, expliquant une drôle d’histoire de fatigue, et de je ne sais quoi dans l’œil ,mais cela faisait déjà quelques temps que la jeune personne avait saisi la gravité de la situation .
Il lui vint alors tout naturellement, l’idée qu’elle avait son rôle à jouer pour sauver la boutique...
Elle avait même un plan parfaitement rodé.
dans les montagnes qui bordent Le village, poussait une plante nommée ciguë, qui avait elle entendu dire, était un puissant poison si il était bien dosé .Dès le départ de sa mère adoptive, Julia couru à travers les sentes, dont elle savait chaque pierre, en direction d’un endroit connu d’elle seule, comme tout les enfants en connaissent . Elle s’assit en tailleur sous un large pin parasol, puis, se mit à écraser avec grand soin les brassées de plantes acres qu’elle avait cueilli. De sa petite force, la langue tirée, elle pilait chaque baie, chaque feuille et chaque tige, récupérant le précieux liquide qui s’en écoulait dans un bocal à anchois .
Profitant de ce qui s’avérait être le dernier départ pour la Hollande de Nathalie, elle avait décidé d’user de sa mignonesse pour s’introduire dans le cercle d’amis du gros Serges, le tenancier du café de la poste ou tout les ivrognes du village, et il n’y en avait pas qu’un , se rejoignaient chaque jour pour...Disons... Parler philosophie
il lui suffit de conjuguer sa popularité au taux général d’alcoolémie pour verser subrepticement dans chaque verre une dose énorme du poison soigneusement préparé.
Il n’y eu besoin que de quelques dizaines de minutes avant que les premiers symptômes ne fassent leur apparition, et que les plus faibles ne rentrent chez eux en se plaignant de maux de têtes
Dans les jours qui suivirent, on enregistra au village la plus grande chute démographique qu’on ai connu depuis la grande guerre. Quatorze décès en tout . Et bien évidement, qui dit hommage dit fleurs et couronnes .
Le plan de Julia fonctionna à la perfection si bien qu’entre le talent et les qualités de vendeuse de Nathalie, (qui bien que surprise de cette hécatombe, avait des questions plus urgentes à se poser) chacun des quatorze cercueils qu’ont mit en terre ce jour là était paré de fleurs rares, sans compter les à cotés .
Bien évidement, et comme toujours dans ce genre de cas, il y eu des autopsies, et une enquête, qui accusa immédiatement le gros Serges, le patron du bistrot, que tout le monde avait toujours soupçonné .Quand les gendarmes retrouvèrent une aussi grande quantité de ciguë derrière ses bouteilles et ses fûts , le doute ne fut plus permis .
La justice fut impitoyable . On en parla même à la télé nationale .
Enfin, des choses bien arrivent aussi ! A sa sortie de prison vingt ans plus tard, le gros Serges épousa lors d’une cérémonie fastueuse et lourdement fleurie l’innocente Julia . Avec un contrat en règle, afin qu’elle ne fut pas lésée si un malheur devait lui advenir .
Il passa le temps qui s’ensuivit à ourdir sa vengeance contre Dieu sait qui, à ne parler que de pièges et de complots du soir au matin, tout en s’amoindrissant à vue d’œil....
Ce n’était pourtant pas faute de déguster jour après jour les bons petits plats que lui mitonnait avec amour sa délicieuse femme, et qui embaumaient tant dans toute la rue... Il les trouvait si savoureux qu’il n’aurait su se nourrir d’autre chose..... jusqu’à ce qu’une intoxication au mercure ne l’emporte six mois plus tard .
La nuit, depuis le cimeterre, on pouvait voir la braise d’une cigarette .