Horace

Les Satires d'Horace valent, entre autres, pour le répertoire de locutions et de formules qu'elles constituent. Sa langue, dense, parfois difficile, traduite fidèlement par le poète parnassien Leconte de Lisle, épouse tous les styles : patriotique, satirique, poétique, érotique, humoristique, etc. Mais c'est dans ses Odes que l'on trouve la fameuse locution carpe diem, littéralement « cueille le jour », à la postérité retentissante. Mécène, l'homme politique et le protecteur des poètes, très proche d'Horace, lui offrira rien moins qu'une villa pour lui seul près de Tibur, aujourd'hui Tivoli, dans la province de Rome.

Classique

Aux romains

Innocent, tu expieras, Romain, les fautes des aïeux, jusqu’à ce que tu aies reconstruit les temples et les autels croulants des Dieux, et leurs images souillées d’une fumée noire.
Soumis aux ... [+]

Classique

À Chloé

Tu m’évites, Chloé, tel que le faon qui cherche sa mère inquiète sur les montagnes écartées, non sans une vaine crainte du vent et de la forêt.
Il s’épouvante, soit que le souffle du ... [+]

Classique

Épode V

« Mais, par chacun des Dieux qui, du ciel, gouvernent le monde et la race humaine, que veut dire ce tumulte ? Pourquoi tous ces regards farouches dardés sur moi ? Par tes enfants, si ... [+]

Classique

Épode II

« Heureux celui qui loin des affaires, comme la race antique des hommes, laboure avec ses bœufs les champs paternels, libre de tout souci usuraire ; qui, soldat, n’est point réveillé ... [+]

Classique

À Lydia

Lydia, dis, je t’en supplie par tous les Dieux, pourquoi te hâtes-tu de perdre Sybaris, en l’aimant ? Pourquoi hait-il le Champ de Mars, souffrant de la poussière et du soleil  ... [+]

Classique

À un arbre

Celui qui te planta le premier, dans un jour néfaste et d’une main sacrilège. Arbre, le fit pour la ruine de la race à venir et pour l’opprobre du hameau !
Je crois volontiers qu’il ... [+]

Classique

Lalagé

Elle ne peut porter encore le joug sur le cou, ni être accouplée pour le travail, ni subir le poids du taureau qui se rue pour l’amour.
L’esprit de ta génisse erre dans les vertes ... [+]

Classique

À Vénus

J’ai vécu, naguère agréable aux jeunes filles, et je les ai servies non sans gloire ; maintenant, mes armes et ma lyre retirée du combat, cette paroi les gardera
À la gauche de Vénus ... [+]

Classique

Satire VIII

Autrefois j’étais un tronc de figuier, un bois inutile, quand un ouvrier, incertain s’il ferait de moi un banc ou un Priapus, aima mieux faire un Dieu. Donc, je suis un Dieu, grande épouvante ... [+]