Charles de Saint-Évremond

Bien que Saint-Évremond soit un moraliste il est aussi un penseur libertin, épicurien, volontiers railleur. Plume à l'esprit vivace et honnête homme, il brille dans les salons et compense sa laideur physique par une disposition naturelle au beau langage. Toute son œuvre circule clandestinement et ne sera recueillie en volume que de manière posthume. L'exil lui servit de prétexte pour voyager et pour rencontrer l'aristocratie anglaise avec qui il entretient de bons rapports. Le roi Charles II lui donna même une pension.

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