Oh ! pourquoi de ce Temps, l’étoffe de la vie,
Ne pouvons-nous, dis-moi, jouir à notre envie,
Sans le déchirer par lambeau ?
Des trois formes qu’emprunte une essence
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À 18 ans, Amable Voiärt, dans Lettre au père écrivit que si celui-ci souhaitait qu'elle suivît une carrière littéraire, elle ne se marierait pas et travaillerait avec acharnement pour que ses poèmes – déjà plaisants – deviennent talentueux. À l'inverse, s'il désirait qu'elle se mariât alors elle considérerait ses poèmes « comme une distraction où le public n'a rien à voir ». Amable Voiärt se maria donc, et devint Amable Tastu. Comme elle l'avait écrit, elle se consacra à sa famille qu'elle fit vivre un temps en écrivant des ouvrages d'éducation, des livres historiques destinés à la jeunesse et des traductions. Très reconnue, notamment grâce à son poème Les Oiseaux du sacre, elle trouva une reconnaissance dans le salon littéraire qu'elle tenait, aidant à la carrière littéraire d'autres poétesses...