Adélaïde Dufrénoy

Adélaïde Dufrénoy, née Billet, fille d'une riche famille, reçût une éducation qui lui permit de traduire les grands auteurs latins mais également de s'intéresser très jeune à la poésie française. Elle fut mariée lorsqu'elle n'avait encore que 15 ans à un riche homme de 41 ans qui, après avoir perdu toute sa fortune pendant la Révolution, se vit envoyé en Italie sous le Consulat. C'est là-bas qu'elle écrivit la plupart de ses élégies, nostalgique de la France. Sa carrière est également marquée par des textes pour la jeunesse. Elle dirigea également des journaux littéraires puisqu'elle dû vivre de sa plume...

Classique

La jalousie

Dernier trésor d’une amie,
Toi dont les chastes amours
Aux jours sombres de ma vie
Font succéder de beaux jours,
Ah ! Pardonne à ma tendresse
Le caprice et le soupçon ;
Quand ... [+]

Classique

L’amour

Passer ses jours à désirer,
Sans trop savoir ce qu’on désire ;
Au même instant rire et pleurer,
Sans raison de pleurer et sans raison de rire ;
Redouter le matin et le soi ... [+]

Classique

Le divorce

Au mépris de l'hymen sacré,
Dont rien ne dût rompre la chaîne,
Mon époux, tant idolâtré,
De mes bras s'arrache sans peine !
Ah ! si mon amour et mes soins,
Ingrat, ont ... [+]

Classique

Le besoin d’aimer

Pourquoi depuis un temps, inquiète et rêveuse,
Suis-je triste au sein des plaisirs ?
Quand tout sourit à mes désirs,
Pourquoi ne suis-je pas heureuse ?
Pourquoi ne vois-je plus ... [+]

Classique

Le bonheur d'aimer

Il est auprès de moi, sa main presse ma main,
Sa bouche s’embellit du plus charmant sourire,
Son teint s’anime, je soupire,
Sa tête mollement vient tomber sur mon sein ;
Là je ... [+]

Classique

Le Luxembourg

Jardin charmant, jardin délicieux
Où venait s'égarer mon heureuse ignorance
Alors que mon cœur pur, encor dans son enfance,
Ne formait que de simples vœux
Qu'approuvait toujours ... [+]

Classique

Le répit

C’est trop en des vœux superflus
Perdre les jours de mon bel âge ;
C’est trop par des soins assidus
D’un ingrat mendier l’hommage :
Dès ce moment ne l’aimons ... [+]

Classique

Le répit

Nous révèle Apollon, qui sur sa lyre d'or
Des beautés de son art prodigue le trésor !
De peur d'en perdre un son je retiens mon haleine.
Tu cesses de chanter, une ivresse soudaine ... [+]