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« Riez quand vous avez plutôt envie de pleurer »

Les remèdes à l'amour, Ovide

L'émergence de la Grèce

En 1600 avant Jésus-Christ, lorsque les Hélènes s’installent sur ce qui deviendra la Grèce. Cependant les envahisseurs du XIIème siècle avt JC détruiront les cités achéennes et installeront de nouvelles cités telles qu’Athènes, Sparte ou Thèbes. Le territoire est morcelé, chaque cité est une entité politique, l’identité grecque n’existe pas vraiment pour le moment. Cependant les trois cités dominantes s’uniront contre les Perses lors des guerres médiques.

Au cinquième siècle avt JC, c’est le siècle d’or d’Athènes, l’Athènes de Périclès, l’Athènes de Sophocle et Eschyle, fameux dramaturges grecs, qui voit l’élévation du Parthénon dans un contexte démocratique (déjà !). Mais Sparte et Athènes se faisaient de l’ombre et bien vite s’affrontèrent. Comme le dit Brassens, « les guerriers de Sparte ne plantaient pas leurs épées dans l’eau », ils sont réputés pour leur force militaire. Toujours est-il qu’ils remportent la victoire de la guerre du Péloponnèse.

Les envahisseurs en Grèce

Au IVème siècle avt JC, Alexandre le Grand, le renommé conquérant qui renverse l’Empire Perse, et dont les conquêtes s’étendent en Asie et en Afrique, met tout le monde d’accord : il détruit Thèbes mais n’occupe pas militairement Athènes. Le monde grec en est bouleversé. A la mort de cet ambitieux, ses généraux se partagent son royaume et débute la période dite « hellénistique ».

Mais Rome gronde et pousse les portes de la Grèce qui perd son indépendance en 146 avt JC, Athènes est envahie en 86 avt JC. Les cités sont coupées entre elles, les liens commerciaux sont coupés, le pays est forcé à se soumettre, la puissance grecque est écrasée.

La pacification se fait à partir du second siècle ap JC durant lequel des cités redeviennent libres. Cependant le pays ne parvient pas immédiatement à redresser sa situation (et des informations rapportent qu’elle n’y est toujours pas arrivée). La Grèce antique laisse place à l’empire byzantin au Ier siècle ap JC.

La construction d'un territoire romain

Faisons un pas en arrière : Au VIIIème siècle avt JC, Romulus et Rémus, les fils de Rhéa, une vestale, et de Mars, le dieu de la guerre, sont abandonnés par le frère de Rhéa, qui est roi et qui craint que les jumeaux réclament leur dû une fois conscients de leur droit. Cependant ils sont recueillis par une louve qui les nourris, puis, plus grand, ils tuent le roi et reprennent leur place.

Ils veulent cependant créer une nouvelle capitale. Mais qui la gouvernera ? Cette question tourne à la dispute, Rémus meurt et Romulus crée Roma. Un dernier problème, les femmes manquent pour instaurer des familles. On invite donc les Sabins à une grande fête, et on enlève toutes les Sabines. Le tour est joué.

Rome est d’abord tournée sur elle-même, elle est royale sous la domination des rois étrusques mais très vite elle devient républicaine (elle aussi !) à l’aube du VIème siècle avt JC. Pendant ce temps, Rome vainc quelques peuples comme les Latins, regroupant une trentaine de cités du Latium, sur qui ils assurent leur domination.

La conquête des environs

Peu à peu, au cours des IVème et IIIème siècles avt JC, le hasard des rivalités et des alliances fait de Rome, presque malgré elle, une conquérante sans précédent : elle parvient à se hisser au sommet de la botte italienne et à contrôler le territoire. L’identité romaine évolue : des routes sont construites, la monnaie apparaît, la religion romaine est influencée par celles des territoires envahis.

Mais un État paraît trop encombrant aux yeux de Rome : c’est Carthage. Lors de la première guerre punique (dès 264 avt JC), c’est l’affrontement et la victoire de Rome. La deuxième voit la vengeance d’Hannibal et de ses éléphants devant qui Rome tremble mais qui en triomphera tout de même. Cependant Carthage respire encore, elle sera achevée lors de la troisième guerre punique (qui finit en 146 avt JC). Au cours de ces victoires, Rome le territoire romain prend de l’ampleur et de l’influence.

La Grèce, l’Asie mineure, l’Espagne, le Proche-Orient, l’Égypte, la Gaule rejoignent le tableau de chasse de Rome. Ça en devient presque insolent de facilité ! Cependant la crise éclate (oui, comme en 2008) et avec elle, les guerres civiles.

Fin de la République et chute de l'Empire romain

Pompée, Crassus et César forment un triumvirat et règne à trois. Mais à la mort de Crassus, César qui a conquis la Gaule (c’est nous) franchit le Rubicon et provoque la chute et la mort de Pompée. César prend le titre de dictateur. Il meurt en 44 en plein sénat, victime du complot fomenté par son fils, Brutus : « Tu quoque, mi fili ! », ça vous dit quelque chose ?

L’héritier de César, Octavien, met définitivement fin à la république en devenant l’empereur Auguste. Après les philosophes Cicéron et Lucrèce sous César, l’empire d’Auguste voit de nombreux autres poètes tels que Horace, Virgile ou Ovide, et des historiens fameux encore aujourd’hui comme Tite-Live.

Le portrait physique mais surtout moral des différents empereurs a été brillamment présenté par Suétone dans La Vie des douze Césars. Jusqu’au IIIème siècle, c’est la paix romaine, tout va bien dans l’Empire. Mais alors, la pression des barbares se fait plus forte et l’économie est en crise (encore). Après l’anarchie, le IVème siècle présente un régime politique autoritaire.

Avec Constantin Ier, l’Empire s’agrandit encore et devient même chrétien. L’Empire se partage en deux en 395 avec la naissance d’une nouvelle capitale : Constantinople. La prise de Rome et la chute de l’Empire romain sont datés de 476.