Pour une première, c’est une première !
La première fois que je fais la Une des journaux...
Je n’ai pas l’habitude...
J’en rougirais presque, si je n’étais pas si blanche...
D’une blancheur indécente...
Enfin, c’est-ce que disent les journalistes...qui m’ont décrite encore et encore...
M’ont affublée de tous les qualificatifs...m’ont photographiée sous toutes les coutures...
Se sont interrogés, ont soupesé le pourquoi du comment, commenté encore et encore ma présence...
Moi, que personne ne dévisage jamais...Moi, qui n'attire pas les regards...
Moi, si banale...
Comment ai-je pu me faire remarquer à ce point ?
Je n’en reviens pas.
Je crois que c’est une question de personne...ou de lieu...
Je n’ai pas tout compris...
Ce matin, tout avait l’air normal...
Un petit footing matinal...Pas très long...
le temps de faire quelques foulées dans le bois...
Et puis, un petit changement de tenue...hop ! Pantalon et veste bien coupée...
Tenue de travail. Un petit tour dans Paris en voiture...L’heure qui tourne...
Arrêt devant une belle porte et une cour de gravillons...quelques marches...
Les flashs qui crépitent...
Et le lendemain , ma photo, oui, ma photo, en gros plan, à la Une du « Monde »
Avec un titre que je ne suis pas près d’oublier, en lettres absolument ENOOORMES...
Un titre dont chacun et chacune a fait des gorges chaudes...
un titre qui a fait parler pendant des jours et des jours, dans chaque chaumière de France ,
parce que c’était du jamais vu, de l’imprévisible et du scandaleux,
même en 2017, même quand on a 39 ans...
Un titre qui restera à la fois ma plus grande gloire et ma plus grande honte,
Un titre qui restera dans toutes les mémoires pendant les cinq ans à venir,
Un titre qui n'en finira pas de me hanter :
« Une PAIRE DE BASKETS sur le perron de l’Elysée !!! »
La première fois que je fais la Une des journaux...
Je n’ai pas l’habitude...
J’en rougirais presque, si je n’étais pas si blanche...
D’une blancheur indécente...
Enfin, c’est-ce que disent les journalistes...qui m’ont décrite encore et encore...
M’ont affublée de tous les qualificatifs...m’ont photographiée sous toutes les coutures...
Se sont interrogés, ont soupesé le pourquoi du comment, commenté encore et encore ma présence...
Moi, que personne ne dévisage jamais...Moi, qui n'attire pas les regards...
Moi, si banale...
Comment ai-je pu me faire remarquer à ce point ?
Je n’en reviens pas.
Je crois que c’est une question de personne...ou de lieu...
Je n’ai pas tout compris...
Ce matin, tout avait l’air normal...
Un petit footing matinal...Pas très long...
le temps de faire quelques foulées dans le bois...
Et puis, un petit changement de tenue...hop ! Pantalon et veste bien coupée...
Tenue de travail. Un petit tour dans Paris en voiture...L’heure qui tourne...
Arrêt devant une belle porte et une cour de gravillons...quelques marches...
Les flashs qui crépitent...
Et le lendemain , ma photo, oui, ma photo, en gros plan, à la Une du « Monde »
Avec un titre que je ne suis pas près d’oublier, en lettres absolument ENOOORMES...
Un titre dont chacun et chacune a fait des gorges chaudes...
un titre qui a fait parler pendant des jours et des jours, dans chaque chaumière de France ,
parce que c’était du jamais vu, de l’imprévisible et du scandaleux,
même en 2017, même quand on a 39 ans...
Un titre qui restera à la fois ma plus grande gloire et ma plus grande honte,
Un titre qui restera dans toutes les mémoires pendant les cinq ans à venir,
Un titre qui n'en finira pas de me hanter :
« Une PAIRE DE BASKETS sur le perron de l’Elysée !!! »
Licorne flegme grand ducal est en finale et a besoin de votre soutien