Une nuit cauchemardesque de Josué

À la sortie du collège, on m'a jeté dans les livres de la vie.. Je recherche l'esprit.

Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux, car étant éveillé je ne vois pas et étant dans la lumière je n'aperçois rien. Voilà la vie d'une génération qui sombre dans les ténèbres et l'obscurité de la haine, de la peine, de la peur, du meurtre, de l'oppression, de la torture, de la violence et du massacre. Ces éléments sont constitutifs des douleurs de l'enfantement d'une génération libre. Il était une fois dans un village Josué , l'un des jeunes de cette génération et qui a vécu l'aurore de la rivalité et la tragédie, durant une bonne partie de sa vie et qui lui a rendu complexe. En réalité c'était à l'aube de 1909 lorsqu'il naissait, c'était une joie parfaite, car était le premier garçon de sa famille après 5 filles, car était considérée comme héritier, mais malheureusement cette joie ne sera que de courte durée. Après quelques mois de sa naissance, pendant que le jeune devenez sobre, une nuit pleine des cauchemars tomba sur son parcours, et qui a étouffé jusqu'alors l'apparition de la lumière de la paix dans sa vie. En effet, tôt avant sa naissance la situation dans son village a tourné au désastre. Depuis, elle n'a été qu'une succession des turbulences et de violations des droits de l'homme. Héritier d'une tragédie macabre perpétré dans son village, suite à un conflit lié à la succession . Deux ans avant la naissance de Josué , soit en 1907, c'est la mort du roi BUHENDWA, du village BUNYAKIRI. Il fallait trouver un successeur parmi ses enfants conformément à la coutume et qui a tourné à une grande guerre terrible dans ce village, car ayant plusieurs femmes et un nombre excessif des Enfants, le problème était alors de savoir qui régnera à sa place. Après une longue discussion entre les sages du village, qui sont habilités d'organiser la succession, il sortira un dilemme au niveau de choix, normalement, c'est le premier garçon de la famille qui succède à son père en cas de décès. Or, ici le dilemme est que le roi avait plusieurs femmes, dont 3 mariées légalement et qui avaient accouché le même jour et au même moment. Donc c'était devenu difficile de savoir qui régnera sur le village et surtout que chaque femme voulait que ça soit son fils. Voilà le début d'une nuit cauchemardesque, sans fin. Après plusieurs tentatives de vouloir réconcilier les différentes parties mais sans succès, toutes les parties optèrent pour la guerre et celui qui réussira à éliminer les autres régnera. Le premier accrochage sérieux entre les hommes munis des flèches, lances, bâtons, et machettes, était déclenché et le conflit avait pris un tournant nouveau avec la création de plusieurs groupes armés en quête du pouvoir pour vouloir sécuriser les intérêts de leur leader . Après plusieurs tentatives par les sages du village pour mener une médiation en vue de rétablir la paix dans le village , s'est cependant avérée impossible et ce fut l'aurore d'une nuit pleine des cauchemars, une nuit sans précédente, une nuit où toute chose avait changé et tourné aux désastres . On ne pouvait qu'attendre retentir les coups des foudres , par la suite accompagnée par des cris des enfants restés orphelins, les cris des femmes restées veuves et mutilées en présence de leurs enfants, qui ne pouvaient rien faire que mourir de stupéfaction et de traumatisme. Partout, c'était des pleuré et grincement des dents. Les jeunes du village qui voulaient s'interposer sans soutenir aucun camp étaient tué sans pitié. Et la tragédie prendrait place. champs détruit , cases incendiées. Les vieillards sont restés seuls sans abri, les enfants orphelins, les femmes veuves, les jeunes gens enrôlés par force dans les groupes des résistances pour faire la guerre. Oui c'était une nuit sans précédente, pleines des cauchemars. Vers le milieu de la nuit des hommes fidèles à BISIMWA, l'un des trois fils, ont emmené 4 jeunes villageois qui ont refusé de leurs portées mains fortes de chez eux jusqu'à un grand carrefour du village. Peu de temps après, ils ont emmené deux autres plus jeunes. Ces hommes les ont déshabillés, ils les ont attachés ensemble et les ont battus violemment. Ils les ont ensuite emmenés dans un champ tout proche. Ils ont battu à mort et ont jeté leurs corps dans une fosse peu profonde. Ils ont après exhiber deux vierges villageoises sans cheveux et habiller en pagnes près du même grand carrefour de village. Ils ont arraché les pagnes de leurs victimes, leur ont attaché les mains derrière le dos et les ont immolés pour leur rituel aux dieux. Au premier chant du coq, tout était déjà chaotique, la peur et la désolation avaient déjà pris place au sein de la population, d'où personne ne pouvait sortir ni entrer pour cultiver ou entretenir son champ, acheter ni vendre quelque chose. La vie n'était devenue que slogan, car en réalité on se croyait vivant par ce qu'on respirait. Au deuxième chant du coq, toutes les jeunes filles du village, qui avaient échappé aux détracteurs, s'étaient réfugiées dans des forêts en espérant être épargnés du cauchemar et dont chacune était obligée de se couvrir avec des feuilles pour se protéger contre ses détracteurs. En réalité, c'était que le début d'une nuit cauchemardesque et dont jusqu'à ce jour tarde à céder la place au soleil de la paix pour enfin libérer ce village ancré dans les violences en répétition, où la population subit des exactions sommaires sans témoins. La même nuit, Josué tout petit qu'il était, verra un groupe d'hommes armés fidèles à BUSHIRI, l'un des 3 fils, faire leurs incursions, ils avaient comme objectif principal:cherchent des hommes à enrôler dans leur groupe , piller le vivre. Après leurs forfaits, ils sortaient et continuaient leurs routes. Après cette salle besognent, le pauvre Josué s'était retrouvé seul n'ayant pas été touché par ces derniers, étant sauvé par le cri de la destiner et l'âge mais en réalité, il était touché car toutes choses était emporté et ces qui leur avaient été échappés était détruit. Toutes ses sœurs déshonorées et sa mère n'étaient pas épargnées , son père emporté par ces ennemis. Personne ne pouvait consoler l'autre et personne ne pouvait regarder l'autre car le cauchemar était si fort que personne ne croyait à sa véracité. Quelque temps plus tard, la famine deviendra insupportable. L'instabilité prendra place, d'où aujourd'hui on est dans la brousse pour se cacher avec tous les risques des maladies, demain on est dans la cité pour s'enquérir de la situation vu l'intensification des atrocités. craignant le pire dans l'avenir, car dit-on chez nous plutôt souffrir que mourir. Même si la vie semblait comparable à la mort, ce qui compte, était la respiration sans pour autant savoir quand on se réveillera de cette nuit cauchemardesque qui rend odieux et aveugle, sans espoir, ni connaissance, avec un avenir compromettant. Après un long moment de désespoir, les mamans qui voyaient comment succomber leurs enfants suite aux différentes maladies liées aux intempéries, mal à la nutrition et au traumatisme.. Quelque temps après, bien évidemment grâce à l'intervention d'un groupe de sages, qui trouvera insupportable le mode de vie, qu'ils menaient, ils décidèrent de trouver un autre successeur loin de la lignée régnante avec comme espoir de vivre l'apparition d'un soleil de paix qui mettra fin à cette nuit pleine des cauchemars mais qui semble tardé à venir car du jour au lendemain, le mode opératoire des atrocités change et cette nuit cauchemardesque, demeure chaotique et sans arrêt car les uns s'opposèrent à ladite option disant qu'il est impossible de prendre un héritier loin de cette lignée, étant donné que les héritiers sont encore en vie d'où la fin de la tragédie était loin de finir. Mais après une longue discussion, ils décidèrent de choisir Josué, car étaient le neveu du défunt roi pour qu'il règne sur eux, mais à condition qu'il soit accepté par les dieux. Dont jusqu'alors, ils attendaient de la réponse de la part des dieux, pour l'introniser.