Les gouttes commencent à tomber sur le sol sec des rues de Sfireh. Voilà des semaines qu’il n’a pas plu sur cette petite ville aux portes d’Alep. Yara se tient là, debout au milieu de la rue... [+]
Je voulais te parler. Discuter à nouveaux avec toi.
Tu sais, tu me manques... Tous les jours, tous le temps. On me dis que c’est normal. Tu sais, mes amis essaye de comprendre de se mettre à place, mais même dans leur bras je ressens la solitude. Ça ne me quitte pas et en fait je ne lutte pas vraiment contre cette tristesse monotone. Elle fait partie de ma vie, de moi maintenant. Mais tu me manques.
Alors, pour combler ce trou que j’ai au coeur je fait des conneries. Je bois, trop souvent. Me noie dans un verre, puis deux, trois,..., Je me raccroche aux bras qui m’entourent comme à des branches. J’attend de ne plus rien entendre, que cette douce fièvre m’emporte. Que je me mette à flotter, à voguer loin de toute cette douleur. Ça m’évite de penser à toi, d’entendre encore ta petite voix, ton léger rire. Je ne veux plus te revoir en souvenir comme ça. Je sais c’est con. Mais regarder des photos est devenue une chose impossible.
J’évite les miroirs aussi. Je ne peux pas me regarder, voir ses yeux qui sont les miens. Ce marron brulant qu’on avait en commun comme plein de chose. Je peux pas voir mon reflet par se que j’y vois, c’est toi. Nos trait se mélange et tu apparais devant moi.
Alors, je veux aller vers toi, te prendre dans mes bras, les larmes roulent sous le coup de l’émotion. Mais, dés mes premier pas tu t’évapore. Je redeviens moi. Et cette image est encore pire. Je ne vois qu’une pauvre personne éploré et perdu.
Tu as à nouveau disparu, comme toujours. Aucun mot, aucune explication. Tu n’es juste plus là et moi je suis resté.
Comment veux tu que je continue? Je ne peux me battre pour rien comme ça. C’est trop dur de continuer, de vivre sans toi. Tu es une partie de moi et je ne me fais pas à la vie sans toi.
Non, j’ai tort, je ne dois pas abandonner. Pour toi, je resterai, j’essayerais de vivre pleinement. Je te promet que je ne lâcherais rien. Jamais, que je continuerais à rire pour nous deux. Je chanterais encore ta chanson préférée, tous les jours. Promis.
Je vais devoir y aller tu sais? D’ailleurs je t‘ai amené des fleurs c’est ce qu’on doit faire non?
Mais tu sais je sais pas si j’arriverai à revenir. C’est dur de parler sans réponse tu vois? En tout cas, je voulais juste te dire que je t’aime encore et pour toujours, c’est tout.
Tu sais, tu me manques... Tous les jours, tous le temps. On me dis que c’est normal. Tu sais, mes amis essaye de comprendre de se mettre à place, mais même dans leur bras je ressens la solitude. Ça ne me quitte pas et en fait je ne lutte pas vraiment contre cette tristesse monotone. Elle fait partie de ma vie, de moi maintenant. Mais tu me manques.
Alors, pour combler ce trou que j’ai au coeur je fait des conneries. Je bois, trop souvent. Me noie dans un verre, puis deux, trois,..., Je me raccroche aux bras qui m’entourent comme à des branches. J’attend de ne plus rien entendre, que cette douce fièvre m’emporte. Que je me mette à flotter, à voguer loin de toute cette douleur. Ça m’évite de penser à toi, d’entendre encore ta petite voix, ton léger rire. Je ne veux plus te revoir en souvenir comme ça. Je sais c’est con. Mais regarder des photos est devenue une chose impossible.
J’évite les miroirs aussi. Je ne peux pas me regarder, voir ses yeux qui sont les miens. Ce marron brulant qu’on avait en commun comme plein de chose. Je peux pas voir mon reflet par se que j’y vois, c’est toi. Nos trait se mélange et tu apparais devant moi.
Alors, je veux aller vers toi, te prendre dans mes bras, les larmes roulent sous le coup de l’émotion. Mais, dés mes premier pas tu t’évapore. Je redeviens moi. Et cette image est encore pire. Je ne vois qu’une pauvre personne éploré et perdu.
Tu as à nouveau disparu, comme toujours. Aucun mot, aucune explication. Tu n’es juste plus là et moi je suis resté.
Comment veux tu que je continue? Je ne peux me battre pour rien comme ça. C’est trop dur de continuer, de vivre sans toi. Tu es une partie de moi et je ne me fais pas à la vie sans toi.
Non, j’ai tort, je ne dois pas abandonner. Pour toi, je resterai, j’essayerais de vivre pleinement. Je te promet que je ne lâcherais rien. Jamais, que je continuerais à rire pour nous deux. Je chanterais encore ta chanson préférée, tous les jours. Promis.
Je vais devoir y aller tu sais? D’ailleurs je t‘ai amené des fleurs c’est ce qu’on doit faire non?
Mais tu sais je sais pas si j’arriverai à revenir. C’est dur de parler sans réponse tu vois? En tout cas, je voulais juste te dire que je t’aime encore et pour toujours, c’est tout.
Merci beaucoup
Comme j'aime beaucoup ce qu'écris Allie, j'avais la curiosité de lire ce qu'une de ses amies pouvait écrire. Donc me voilà ! :D
Une jolie façon de dire les choses, avec cette hésitation tout de même entre le fait d'abdiquer ou de se battre, d'y croire ou de se morfondre, de se noyer dans le chagrin ou de promettre de ne rien lâcher. Je pense que c'est le propre de l'adolescence des jeune filles qui ont un coeur solide, qui se dévouent corps et âme à un être et s'y raccroche comme s'il était tout, le présent comme le futur. C'est une belle façon de voir les choses mais ça évoluera, pas toujours comme on le pense ou comme on l'espère, et parfois ça ne change jamais. Impossible de le dire mais ce qui est important, c'est ta démarche : écrire et immortaliser d'une certaine façon tous ces ressentis ;)
Je suis heureuse que ça te plaise et j'irai voir du cote de tes oeuvres un de ces jours je t'en fait la promesse:)
Pour moi écrire c'est dessiner certains moments certaines émotions, si tu as ressenti cela en lisant ce texte j'en suis très heureuse
+1!