Note de l'éditeur : certaines descriptions peuvent choquer les lecteurs.
La nuit noire était tombée sur la ville et les milliers de crapauds au loin se répondaient, indifférents aux coups de... [+]
Tranche de vie
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Lauréat
Jury
Jury

L’impact des gouttes sur le métal émaillé de la bassine posée au sol venait de cesser. Justine échappa quelques larmes de désespoir. Elle savait pourtant que ça allait cesser. Elle avait abandonné tout espoir en constatant depuis plusieurs minutes que le nombre d’impacts diminuait progressivement. Elle y avait pourtant cru, pendant toute la période où elle avait compté quarante gouttes par minute, à chaque fois que la trotteuse de la pendule murale, qu’elle apercevait du coin de l’œil, faisait un tour. Elle força sur son cou, tendant la lanière de cuir censée maintenir sa nuque plaquée contre la table. Les deux centimètres de liberté, patiemment gagnés par chacun de ses soubresauts lors de ses multiples opérations à vif, lui permettait d’entrevoir son bras, lui aussi entravé, et à son extrémité, son moignon enturbanné d’une bande rougie de son sang. Elle se rejeta en arrière dans un grand soupir et ses larmes redoublèrent ; elle avait fini par coaguler. Elle avait toujours bien coagulé, depuis son enfance, chaque fois qu’elle avait eu un petit bobo. Elle serra les dents de rage maudissant ces plaquettes qu’elle avait en abondance et qui l’empêchaient de se libérer. Elle ragea intérieurement contre cette nature qui voulait à tout prix préserver la vie, même quand la conscience ne le souhaitait pas. Elle y avait cru, elle en avait presque souri. Elle avait calculé : on était au milieu de la nuit, en quelques heures, sans qu’il s’en aperçoive, elle se serait vidée de son sang ; elle aurait alors sombré dans le coma et puis, tout se serait arrêté. Enfin.
Le silence régnait, troublé uniquement par ses sanglots de désespoir. Un néon ronronnait au-dessus de sa tête, éclairant d’une lumière blafarde le lieu de ses sévices. Son champ de vision ne pouvait apercevoir que la partie haute des murs, nus et sales, de ce qui devait être une cave. Elle ne pouvait se défaire de cette pendule qui égrenait le temps de sa trop longue souffrance. Parfois, malgré la douleur lancinante qui émanait de ses entrailles, elle s’assoupissait, sombrant dans un sommeil sans rêve. Lorsqu’elle se réveillait et reprenait pied dans son horrible réalité, son cœur accélérait à mesure que son angoisse se réinstallait. Depuis onze jours elle endurait son supplice. Depuis le début, une sonde fichée dans sa veine sous-clavière l’avait alimentée en produit nutritif directement dans le sang, coupant ainsi tout processus de digestion. Le deuxième jour, il s’était penché au-dessus d’elle avec un sourire ravi et lui avait expliqué que son pancréas et son foie ne lui étaient plus d’aucune utilité. Le lendemain, il lui avait ouvert le ventre à vif pour les lui retirer. Plus tard, il avait fait irruption, très excité, louant les prodiges d’Internet qui lui avait permis de trouver un acquéreur pour son rein. Lorsqu’il lui avait retiré, il lui avait confié, avec un plaisir presque naïf, que son deuxième organe était déjà réservé, ainsi que son cœur, mais qu’elle comprendrait aisément qu’il ne pouvait les prélever de suite. Elle l’avait pourtant supplié d’en finir, les rares instants où il lui avait retiré son bâillon. Chaque fois, il l’avait assuré avec une très grande courtoisie qu’il allait faire en sorte que les choses se déroulent rapidement.
Elle avait fini par s’habituer aux intenses douleurs qui remontaient de ses profondes blessures. Mais les vives brûlures qui l’attaquaient par vagues roulantes n’avaient rien de comparable avec l’insupportable lancement qui émanait à présent de son bras. Depuis qu’il avait crié de joie, dans la pièce à coté ; heureux d’avoir vendu sur Internet une de ses mains à un laboratoire brésilien spécialisé dans les greffes. Muni d’une scie circulaire, il lui avait tronçonné à vif l’avant-bras, à treize centimètres au-dessus du poignet, comme lui avait indiqué son client. Avant de procéder, Il n’avait pas manqué d’expliquer d’une voix polie comment il allait procéder. Alors qu’il traçait des pointillés au marqueur indélébile à la côte exacte sur le bras, il avait rappelé combien elle devait être fière de contribuer à faire évoluer la recherche. Peut être avait-il remarqué alors les yeux horrifiés qu'elle roulait, ou bien avait-il prêté attention à ses gémissements d’effroi étouffés sous son bâillon, car il lui avait souri en lui certifiant que tout se passerait au plus vite avant de mettre en marche la scie. Elle avait gardé gravé au fond de son âme le moment ignoble où le disque avait commencé à entamer ses chairs, le soubresaut de tout son corps inondé de douleur alors qu’une odeur de viande brûlée envahissait l’espace. Elle avait cru devenir folle et avait prié pour mourir quand les dents avaient attaqué l’os. La mare de son sang, qui s’était échappé de son bras et avait glissé sous son corps nu, lui avait provoqué une chaleur presque bienfaisante au moment où elle avait perdu conscience.
Justine peu à peu sentait sa raison la quitter. Elle avait chaud et pensait que la fièvre était en train de l’envahir. Aurait-elle raison de son corps avant qu’il n’ait le temps de l’éradiquer à coup d’antibiotiques ? Elle chercha à s’évader, se forçant à penser à des moments heureux de sa vie avant. Avant qu’un destin tragique ne lui fasse croiser la route de cet homme charmeur et si courtois qui l’avait séduite pour mieux lui voler ses vingt-huit ans. Il l’avait mise en confiance, elle s’était donnée à lui. Elle s’était réveillée entravée sur cette table de découpe de poisson. Elle repartit vagabonder dans un grand champ fleuri. Celui de son enfance. Celui en contre-bas de la maison de sa grand-mère. Celui qui longeait la Loire où des pêcheurs en barque lui faisaient un signe de la main en la voyant sur la berge. Elle sentait les doux rayons du soleil de printemps réchauffer son corps et les couleurs des fleurs des champs venir occuper son esprit. Pendant un instant, un immense plaisir avait réussi à accaparer son âme, jusqu’à ce qu’il hurle de joie, depuis la pièce à côté et se précipite auprès d’elle, rayonnant.
« Ma chère, ma très chère, je suis fou de joie ! lui déclara-t-il en enfilant des gants de latex. Vous ne devinerez jamais... J’ai réussi à vendre vos yeux ! »
Le silence régnait, troublé uniquement par ses sanglots de désespoir. Un néon ronronnait au-dessus de sa tête, éclairant d’une lumière blafarde le lieu de ses sévices. Son champ de vision ne pouvait apercevoir que la partie haute des murs, nus et sales, de ce qui devait être une cave. Elle ne pouvait se défaire de cette pendule qui égrenait le temps de sa trop longue souffrance. Parfois, malgré la douleur lancinante qui émanait de ses entrailles, elle s’assoupissait, sombrant dans un sommeil sans rêve. Lorsqu’elle se réveillait et reprenait pied dans son horrible réalité, son cœur accélérait à mesure que son angoisse se réinstallait. Depuis onze jours elle endurait son supplice. Depuis le début, une sonde fichée dans sa veine sous-clavière l’avait alimentée en produit nutritif directement dans le sang, coupant ainsi tout processus de digestion. Le deuxième jour, il s’était penché au-dessus d’elle avec un sourire ravi et lui avait expliqué que son pancréas et son foie ne lui étaient plus d’aucune utilité. Le lendemain, il lui avait ouvert le ventre à vif pour les lui retirer. Plus tard, il avait fait irruption, très excité, louant les prodiges d’Internet qui lui avait permis de trouver un acquéreur pour son rein. Lorsqu’il lui avait retiré, il lui avait confié, avec un plaisir presque naïf, que son deuxième organe était déjà réservé, ainsi que son cœur, mais qu’elle comprendrait aisément qu’il ne pouvait les prélever de suite. Elle l’avait pourtant supplié d’en finir, les rares instants où il lui avait retiré son bâillon. Chaque fois, il l’avait assuré avec une très grande courtoisie qu’il allait faire en sorte que les choses se déroulent rapidement.
Elle avait fini par s’habituer aux intenses douleurs qui remontaient de ses profondes blessures. Mais les vives brûlures qui l’attaquaient par vagues roulantes n’avaient rien de comparable avec l’insupportable lancement qui émanait à présent de son bras. Depuis qu’il avait crié de joie, dans la pièce à coté ; heureux d’avoir vendu sur Internet une de ses mains à un laboratoire brésilien spécialisé dans les greffes. Muni d’une scie circulaire, il lui avait tronçonné à vif l’avant-bras, à treize centimètres au-dessus du poignet, comme lui avait indiqué son client. Avant de procéder, Il n’avait pas manqué d’expliquer d’une voix polie comment il allait procéder. Alors qu’il traçait des pointillés au marqueur indélébile à la côte exacte sur le bras, il avait rappelé combien elle devait être fière de contribuer à faire évoluer la recherche. Peut être avait-il remarqué alors les yeux horrifiés qu'elle roulait, ou bien avait-il prêté attention à ses gémissements d’effroi étouffés sous son bâillon, car il lui avait souri en lui certifiant que tout se passerait au plus vite avant de mettre en marche la scie. Elle avait gardé gravé au fond de son âme le moment ignoble où le disque avait commencé à entamer ses chairs, le soubresaut de tout son corps inondé de douleur alors qu’une odeur de viande brûlée envahissait l’espace. Elle avait cru devenir folle et avait prié pour mourir quand les dents avaient attaqué l’os. La mare de son sang, qui s’était échappé de son bras et avait glissé sous son corps nu, lui avait provoqué une chaleur presque bienfaisante au moment où elle avait perdu conscience.
Justine peu à peu sentait sa raison la quitter. Elle avait chaud et pensait que la fièvre était en train de l’envahir. Aurait-elle raison de son corps avant qu’il n’ait le temps de l’éradiquer à coup d’antibiotiques ? Elle chercha à s’évader, se forçant à penser à des moments heureux de sa vie avant. Avant qu’un destin tragique ne lui fasse croiser la route de cet homme charmeur et si courtois qui l’avait séduite pour mieux lui voler ses vingt-huit ans. Il l’avait mise en confiance, elle s’était donnée à lui. Elle s’était réveillée entravée sur cette table de découpe de poisson. Elle repartit vagabonder dans un grand champ fleuri. Celui de son enfance. Celui en contre-bas de la maison de sa grand-mère. Celui qui longeait la Loire où des pêcheurs en barque lui faisaient un signe de la main en la voyant sur la berge. Elle sentait les doux rayons du soleil de printemps réchauffer son corps et les couleurs des fleurs des champs venir occuper son esprit. Pendant un instant, un immense plaisir avait réussi à accaparer son âme, jusqu’à ce qu’il hurle de joie, depuis la pièce à côté et se précipite auprès d’elle, rayonnant.
« Ma chère, ma très chère, je suis fou de joie ! lui déclara-t-il en enfilant des gants de latex. Vous ne devinerez jamais... J’ai réussi à vendre vos yeux ! »

Non j'rigol'
Merci de cette bonne critique
J'irai volontiers visiter
Je dois aimer les caves...
Je te conseille http://short-edition.com/fr/oeuvre/nouvelles/repas-de-famille-3
Sur ma page
Je brûle de lire votre nouvelle :-)
J'avais bien aimé votre tournure avec le fauteuil
Puis-je désormais vous envoyer le formulaire d'adhésion ?
Soyez la première à découvrir mon tout dernier : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/mission-de-renseignement
Sorte de science-fiction...humoristique ... pfeu! Hi, Hi, HI!
J'en ai froid dans le dos .
Et le pire, c'est que çà se passe actuellement quelque part...
Venez galoper dans la tendresse et le partage avec "complicité" (poésie-automne 2017).
Vous dormirez peut-être mieux cette nuit !
Je pense que le souvenir de votre nouvelle va jalonner les rencontres amoureuses à venir. Félicitations.
Ma nouvelle "On a tous droit à une seconde chance " est à votre disposition. Merci d''avance.
Comment il s'appelait ce fameux james Bond déjà ? Rien que pour vos yeux ?
Merci de votre compliment
Le message sympa trouvé en rentrant du boulot
Merci Joëlle
Merci Louise d'avoir supporté cela
Merci Valoute34
Merci Elodie
Merci de m'avoir soutenu
Merci Reveuse
Merci Pat
Merci J.B.
Merci Sabbe de votre soutien
Merci Jean-Claude
Merci Richard
De mon côté, si le cœur vous en dit, j'ai une nouvelle participant au Grand Prix Été, moins d'organes, quoique tout de même beaucoup de cœur… Peut-être vous plaira-t-elle…? http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/comptine-9
http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/a-tous-coeurs
Et si on allait boire une bière ...
J'ai hâte de lire votre prochain essai du rouge car je suis sûr de votre capacité a générer angoisse et tourment car je vous avouerai que de toute ma vie, c'est la première fois que je suis menacé de mort et ça fait tout drôle...
Moi aussi j'ai le sourire
Merci de cette bonne critique
Merci de ce commentaire
Je vous dirai entre quat' yeux
Merci Untrucbadour
Flo.
Hélas, je n'ai pas pu lire votre Histoire avant, pourtant j'en ai lu beaucoup, vous auriez Mérité mes 5 votes...
Flo.
Merci Laurette
A l'occasion, venez visiter ma page il y a d'autres textes
Flo.
Flo.
Ce soir est un grand soir.!!
Merci de m'avoir soutenu depuis le début
Flo.
Ce prix m'a surpris et ce concours m'a apporté une audience inespérée.
Merci de votre commentaire et d'avoir, malgré l'aspect pénible, fini de lire ma nouvelle
Peut être aurez-vous l'occasion de visiter ma page où d'autres récits pourraient vous intéresser.
Flo.
Merci de cette gentille attention
Je suis heureux !!
Flo.
Flo.
Comme dit plus bas il n'y a qu'à aller sur le site de Wikipédia Trafic d'organes ' pour se faire une idée...
Merci de votre vote
On le voit donc placer son prisonnier enchaîné la tête contre un billot, et se saisir d'un gourdin pour lui casser les dents pour les vendre.!!!
(C'est là que Jeanne, l'arrête et échange le prisonnier contre ses bagues.)
Une autre scène aussi de la guerre du feu au début, où les prisonniers servent de garde manger vivant...
Et toutes les horreurs des 'guerres fleuries' des civilisations précolombiennes.
Et les fauves qui, dévorent l'antilope alors qu'elle n'a pas été complètement étouffée. (j'ai vu une fois un reportage animalier où c'était le cas... insoutenable)..
Je crois que la cruauté est partout. Humains, notre qualification sapiens sapiens est censée nous en éloigner... Allez ! encore dix mille ans pour disparaître ou passer au trois sapiens dans le guide Micheliens :-)
Demain, si j'en crois le réglement
Merci Isabelle de m'avoir soutenu.
Merci Skimo de votre commentaire.
Vous arrivez à tenir?
:-)
Merci de vos votes et de votre soutien
Merci Oliv
C'est terrifiant, vous avez raison, Depuis que j'ai écris ça, je n'ose plus sortir de chez moi au cas où je me rencontre...
;-)
Je voulais vous remercier pour avoir propagé de si bons flux
Merci de votre clairvoyance!!
Dites, entre nous... Vous n'auriez pas les numéros de l'euro-million ??? :-)
Une lutte disiez vous? Vous la verriez à quel moment?
Votre policier, jje l'ai commencé ce matin. ça me plait bien...
J'ai aussi découvert en lisant les commentaires que vous aviez une version longue de la même histoire (ce qui rend peut-être certains de mes commentaires obsolètes...pas facile de faire des coupes sans dénaturer l'atmosphère de l'oeuvre )
Une de mes nouvelles qui pourrait vous plaire (un peu longue et pourtant coupée elle aussi)
'Le message ' sur ma page bien sûr
Oui, pour ce qui est de la folie, l'Homme est pro.
Cela scie dans tous les sens ici ;-).
Mais c'est sûrement un lapsus révélateur:
'Florange mécanique'
A propos, vous êtes de quel groupe sanguin?
J'aurais dû écrire:
'Une bonne partie du foie'
Quant au pancréas, je crois qu'il faut compenser avec de l'insuline....
Rassurez-moi, votre personnage est vraiment un personnage fictif?
Sors de mon corps!!!
Merci de votre franchise
Lors d'un décès d'un proche, souvent les familles consentent au don d'organes à l'exception des yeux...
On s'associe?
Merci de tous ces votes qui vont me booster
Je vous invite à venir rencontrer mes personnages cherchant toutes deux à sortir de l'anonymat :-)
Votre visite leur ouvrira la porte de l'espoir :-)
http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/jeanne-et-le-prete-plume
http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/sortie-de-l-ombre
Initialement, j'avais lu 'Mes révoLtes' au lieu de 'Mes revotes'
Je me suis dit: Ouille! Ouille! Voici quelqu'un qui n'a pas apprécié du tout du tout
J'ai aussi de la basse côte, très tendre...
C'est un entrainement pour dans quinze jours...
Oui. J'ai été très surpris surtout que j'ai été publié le 6, dernier jour...
Si vous voulez me lire, j'offre un cours de tango Ttc : "Milonga".
Mon œuvre, “Kidnapping”, est en compétiton pour le Prix Court
et Noir 2017. Je vous invite à venir la lire et la soutenir si le cœur
vous en dit. Merci d’avance !
A cette allure là, il aura tôt fait de vendre jusqu'au dernier orteil...
+ 4 pour ce récit, noir comme l'esprit de cet homme, et rouge pour la couleur de la scie !
Le site wiki relatant des trafics d'organes est à peine moins horrible que ce récit. (sauf que c'est la réalité vrai pour certains prisonniers politiques)
Je passerai voir (en espérant que ce ne soit pas un traquenard.. hé hé)
Comme je l'expliquais plus bas, j'avais mal au ventre lorsque que j'ai écris cela moi aussi. Drôle d'expérience !!!
Le titre aussi est en adéquation...
L'échéance approche... je vous invite à lire mon Court et Noir :
http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/inventions-de-bac
Je dois avouer que c'était aussi assez effroyable à écrire (dans la nuit de Mercredi à jeudi) J'en avais mal au ventre ... Si,si
Très belle poésie.
J'ai eu envie de fredonner un air de Fugain bien connu en la lisant...
Je vous invite à me lire à votre tour :
http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/maudit-roman
D'avance, merci !
J'iru voiru
Pour tout dire j'hésitais entre les vendre ou les manger...
(Mais non j'rigol')
Sachez que nous sommes en pleine semaine de promotion, dix pourcent sur la deuxième main