Terre des Géants ?

«Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux »

Je m'appelle Edouardo DE VOGUE depuis l'apparition des géants sur notre planète, notre écosystème se trouve menacé. Ces géants aux yeux rouges et au nez multiforme se nourrissent de nos plantes, arbres, bref tout ce qui est vert sur la terre. Aujourd'hui encore ma nouvelle mission est de cacher certaines plantes dans une fosse afin d'essayer de sauver notre planète même si tout porte à croire que notre planète est perdue, je ne baisserais pas les bras pour autant. Déjà avant leurs arrivées le réchauffement climatique menaçait la planète car trop de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et l'une des solutions était de favoriser l'implantation de beaucoup de plantes afin que ces dernières nous débarrassent du CO2 libéré par l'activité humaine. Mais où est donc le reste de la population pour lutter contre ces géants ? Il a été porté à mes oreilles que les gens fortunés voyant leur incapacité face aux géants ont décidé de s'enfuir vers une autre planète. Le combat devient rude seule ma famille, moi et quelques personnes sommes obligés de mener cette lutte qui semble perdu d'avance.
Père de famille, je vis avec ma femme et mes quatre (4) enfants en Californie. Avant l'arrivée de ces monstres la planète se portait bien mieux, quand bien même elle avait certains défis à relever. Pour ma part j'exerçais le noble métier de médecin. Je vivais une vie tranquille avec ma femme et mes enfants jusqu’au jour où tout a basculé. Ce jour-là un bruit assourdissant, retentissant de partout se fît entendre, on voyait le ciel s'ouvrir, des créatures géantes et monstrueuses semblaient venir du ciel, la panique totale, l'armée mobilisée pour défendre la planète se voyait impuissante face aux fameux monstres. Ces géants ne présentaient aucun intérêt pour nous les humains, tout ce qui les intéressaient du moins ce pourquoi ils étaient là, c’était nos arbres notre végétation. En une journée, la planète semblait être un désert et tout d'un coup nous avions commencé à remarquer l'importance des plantes, car après la destruction de la majorité de la végétation nous avions commencé à manquer d'oxygène, la lumière du soleil paraissait de plus en plus insupportable. Même si ces monstres ne s'attaquaient pas directement aux humains beaucoup d'entre nous ont perdu la vie par manque d'oxygène et par les brûlures du soleil. Les hôpitaux étaient bondés, nous les médecins, étions dans l’incapacité de soigner tout le monde. La panique régnait un peu partout, les viols, les meurtres se multipliaient. L’humanité une fois encore ne veut pas s’unir pour vaincre ce mal, l’orgueil a pris le contrôle. Face à tout cela, j’ai fini par comprendre que ces monstres étaient bien plus intelligents qu’on ne le pensait. En effet, ils attaquent là où ça fait, le plus mal et nous impuissants devant eux. La terre devenait de plus en plus inhabitable. La plupart des gens fortunés se sont réfugiés dans l'espace laissant derrière eux un grand désordre. Désordre auquel les pauvres une fois encore étaient obligés d’y faire face seuls, or cette fois-ci il ne s’agissait pas de faire des grèves, des manifestations pour que cela cesse, il fallait bien faire plus; et oui l’humanité une fois encore devrait apprendre à s’adapter. Aussi surprenant que cela puisse paraître les hommes qui restaient ont décidé de s’unir pour vaincre ensemble et là tout avait basculé. L’important n’était pas de livrer une bataille aux géants, mais il s’agissait d’apprendre à les connaitre, de voir si nous pourrions cohabiter ensemble. Cette réflexion venait de révolutionner les choses cela montrait notre amour pour notre planète. Mais il ne fallait pas s’enflammer, en effet, il fallait sauver certaines plantes afin que ces dernières nous donnent de l’oxygène. Chaque jour qui passait renforçait nos liens comme si c’était la mission de ces monstres (unir les hommes) toutefois, il fallait trouver le moyen de leur parler, mais comment faire, cela semblait insensé mais pas impossible, car ne dit-on pas l’union fait la force ? Contre vents et marées, nous avions pu nous approcher d’eux et avions engagé la discussion. Miraculeusement, ils comprenaient notre langue et pouvaient nous répondre en retour. L’espoir renaissait petit à petit. Une fois encore l’union entre les hommes venait de les offrir une seconde chance.