Dans la ruelle, tout doucement, à pas lourds et fatigués, monte le vieux pêcheur.
Filets sur le dos, il avance. La barbe blanche, touffue et frisée qui auréole son visage noi... [+]
-« Vous auriez dû mieux vous protéger » me dit-elle, en décroisant les jambes.
Enfoui dans ce gros fauteuil de cuir qui absorbait la moindre particule de mon corps, je l’écoutais d’une oreille, les yeux fouillant la vallée sombre qui se profilait sous les pans ouverts de sa jupe.
Elle se prend pour Sharon Stone! Je vais t’en foutre un de pic à glace pensais-je. La garce. Mais qu’elle croit ?qu’elle est en audition ?
-« J’ai fait comme d’habitude ! »
-« C’est-à-dire ? » me répondit-elle d’un ton vaguement supérieur.
-« J’ai enregistré mon scénario à la SGDL.»
- « Ok mais ce jour-là, qu’avez-vous fait AVANT ? » fit-elle, levant un peu plus la jambe.
-« AVANT ? »
Quel rapport avec le sujet de notre rendez-vous ? Pensais-je, faisant défiler le film de ma journée sur le triangle blanc de sa culotte que je venais de découvrir. Bon sang qu’elle salope cette avocate !
-« Binh, je me suis levé tard. Après une cuite la veille avec des potes ! Normal ! Plus de cinq mois passés, enfermé à écrire ce putain de nanar, sans nana à peloter çà vous achève un homme ! Je ne veux pas dire que je suis un tombeur car je me tape des putes, mais bon, j’ai ai bavé pour l’écrire ce scénar. J’étais à bout, à bout de tout d’ailleurs. C’est pas une vie d’être écrivain de série B. Depuis des mois, plus aucune commande, exceptés les scénars pour des films de boules...si on peut appeler çà des scénars. Entre les « Hoooo », » les Haaaaa », « mets la moi profond »...bon bref, je m’égare. J’avais un mal de crane terrifiant, à croire que mes cheveux poussaient à l’intérieur de ma cervelle. J’ai pris un aspro et je me suis fait un café serré...Georges c’est moi !!! .j’ai eu un appel de ma mère sur Skype. bla, bla, bla...J’ai téléchargé mon scénar, j’ai payé et j’ai reçu le ticket d’enregistrement que voilà » Lui dis-je, toujours les yeux rivés sur le triangle blanc de sa culotte.
Elle mit alors fin à son petit jeu pervers, fermant d’un coup sec les pans de sa jupe. Elle se leva, pris mon ticket d’enregistrement et me dit sans perdre de sa superbe !
-« T’as de bons yeux, tu sais ! »
Enfoui dans ce gros fauteuil de cuir qui absorbait la moindre particule de mon corps, je l’écoutais d’une oreille, les yeux fouillant la vallée sombre qui se profilait sous les pans ouverts de sa jupe.
Elle se prend pour Sharon Stone! Je vais t’en foutre un de pic à glace pensais-je. La garce. Mais qu’elle croit ?qu’elle est en audition ?
-« J’ai fait comme d’habitude ! »
-« C’est-à-dire ? » me répondit-elle d’un ton vaguement supérieur.
-« J’ai enregistré mon scénario à la SGDL.»
- « Ok mais ce jour-là, qu’avez-vous fait AVANT ? » fit-elle, levant un peu plus la jambe.
-« AVANT ? »
Quel rapport avec le sujet de notre rendez-vous ? Pensais-je, faisant défiler le film de ma journée sur le triangle blanc de sa culotte que je venais de découvrir. Bon sang qu’elle salope cette avocate !
-« Binh, je me suis levé tard. Après une cuite la veille avec des potes ! Normal ! Plus de cinq mois passés, enfermé à écrire ce putain de nanar, sans nana à peloter çà vous achève un homme ! Je ne veux pas dire que je suis un tombeur car je me tape des putes, mais bon, j’ai ai bavé pour l’écrire ce scénar. J’étais à bout, à bout de tout d’ailleurs. C’est pas une vie d’être écrivain de série B. Depuis des mois, plus aucune commande, exceptés les scénars pour des films de boules...si on peut appeler çà des scénars. Entre les « Hoooo », » les Haaaaa », « mets la moi profond »...bon bref, je m’égare. J’avais un mal de crane terrifiant, à croire que mes cheveux poussaient à l’intérieur de ma cervelle. J’ai pris un aspro et je me suis fait un café serré...Georges c’est moi !!! .j’ai eu un appel de ma mère sur Skype. bla, bla, bla...J’ai téléchargé mon scénar, j’ai payé et j’ai reçu le ticket d’enregistrement que voilà » Lui dis-je, toujours les yeux rivés sur le triangle blanc de sa culotte.
Elle mit alors fin à son petit jeu pervers, fermant d’un coup sec les pans de sa jupe. Elle se leva, pris mon ticket d’enregistrement et me dit sans perdre de sa superbe !
-« T’as de bons yeux, tu sais ! »