— Ouvre les yeux, regarde autour de toi !
— Je regarde, je regarde ! Mais je ne vois rien !
— Regarde mieux.
— Mais non, vraiment… Quoi ?
— Dis-moi juste ce que tu vois.... [+]
réflexion lassive sur notre monde et le bonheur
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Ce monde est le taudis des malheurs humains. Jonchent ci et là les maux de la misère de nos vies.
Un dépôtoire sans queue ni tête où s’amoncellent l'histoire de ces hommes pour lesquels la vie cet ultime et unique épreuve de notre existence a morcelé, recollé et déformer ces âmes laissées là à l'abandon.
Une vie minable? Réussie? Tous se trouvent étalés là au sol sous le regard d'une déité narquoise contemplant les variétés de son oeuvre difforme. La peine, les incertitudes et le vacillement de nos cœurs devenus peintures, simples outils pour sublimer cette toile qu'on nomme la vie. Cela ne peut laisser qu'un sentiment de colère devant cet absurde artistique.
Là est tout le problème du romantisme. La peine ne rend pas une émotion plus belle. Simple faire-valoir, elle place sur le devant de la scène nos émotions sans pour autant leur apporter quoi que ce soit. La vie n'est pas douleur. Ni elle, ni nos réussites ont besoin de douleur pour se justifier. Même si nous en mesurons leur importance de façon moindre, elles en restent inchangées. Je veux tordre le discours de ceux qui voient dans le Drame la beauté.Ceux sont nos représentations mentales et notre culture qui justifient le malheur pour sublimer du bonheur. N'est-ce pas ironique?
La perception enfantine n'est pas pervertie par ces résignations d'adultes. Pure, elle voit le bonheur dans sa vraie forme et ne le prend que pour ce qu'il est lui-même sans toutes les fioritures de philosophies compliquées et de réflexions alambiquées. Seul l'enfant voit un tableau réel, sans filtre et le reconnait, l'adulte est trop perverti.
Notre coeur est la seule chose qui nous lie à cette terre, de la simple tristesse à nos amours les plus sincères. Il fait battre nos vies de la plus belle des façons. Lorsque nos émotions vivent nous vivons; lorsqu'elles meurent, nous mourons. Nous mourons lorsque sa palette faiblit, lorsqu'elle n'est envahie que d'une seule teinte.
Un dépôtoire sans queue ni tête où s’amoncellent l'histoire de ces hommes pour lesquels la vie cet ultime et unique épreuve de notre existence a morcelé, recollé et déformer ces âmes laissées là à l'abandon.
Une vie minable? Réussie? Tous se trouvent étalés là au sol sous le regard d'une déité narquoise contemplant les variétés de son oeuvre difforme. La peine, les incertitudes et le vacillement de nos cœurs devenus peintures, simples outils pour sublimer cette toile qu'on nomme la vie. Cela ne peut laisser qu'un sentiment de colère devant cet absurde artistique.
Là est tout le problème du romantisme. La peine ne rend pas une émotion plus belle. Simple faire-valoir, elle place sur le devant de la scène nos émotions sans pour autant leur apporter quoi que ce soit. La vie n'est pas douleur. Ni elle, ni nos réussites ont besoin de douleur pour se justifier. Même si nous en mesurons leur importance de façon moindre, elles en restent inchangées. Je veux tordre le discours de ceux qui voient dans le Drame la beauté.Ceux sont nos représentations mentales et notre culture qui justifient le malheur pour sublimer du bonheur. N'est-ce pas ironique?
La perception enfantine n'est pas pervertie par ces résignations d'adultes. Pure, elle voit le bonheur dans sa vraie forme et ne le prend que pour ce qu'il est lui-même sans toutes les fioritures de philosophies compliquées et de réflexions alambiquées. Seul l'enfant voit un tableau réel, sans filtre et le reconnait, l'adulte est trop perverti.
Notre coeur est la seule chose qui nous lie à cette terre, de la simple tristesse à nos amours les plus sincères. Il fait battre nos vies de la plus belle des façons. Lorsque nos émotions vivent nous vivons; lorsqu'elles meurent, nous mourons. Nous mourons lorsque sa palette faiblit, lorsqu'elle n'est envahie que d'une seule teinte.