Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
23h à l’horloge. Je quitte mon lit et me place sur le balcon: le quartier entier est plongé dans le noir. Ce doit être une coupure générale.
Je m’empresse de courir à sa chambre me tenir à son chevet.
Qu’il est agréable d’avoir le sentiment de veiller sur autrui!
La lune est belle et pleine ce soir. Dommage que mon petit ange ait peur du noir...
« Shuuut... » que je me dis. « Pense pas trop fort, elle pourrait se réveiller. »
Juste rester un instant, la regarder dormir.
Bon Dieu qu’elle est belle!
Ce qu’elle est profondément endormie!
Je me réjouis de la savoir dans cet état de veille: inconsciente - insouciante...
« A quoi peut-elle bien penser lorsqu’elle dort? » qu’on se demande...
Dommage... à moins d’être dans sa tête, impossible de deviner ses pensées.
« Que fais-tu? Où es-tu? Que vois-tu? » qu’on aimerait lui chuchoter - dans un espoir vain de l’entendre répondre comme si elle pouvait en être capable...
Pas de bougie jusqu’au lever du soleil, j’ai assez de batterie pour tenir. Je me contenterai de méditer au clair de la lune.
« As-tu bien dormi? » qu’on voudrait lui demander.
Mais patience... même s’il faut reconnaître l’inconfort dans lequel se passe l’attente...
2h du matin...
« Papa? » ai-je entendu d’une voix frêle...
⁃ Enfin tu t’es levée...
⁃ Il fait tout noir...
⁃ Oui, je sais. Mais papa est là. Rendors-toi, petit papillon de nuit.
Quelques minutes plus tard, elle s’est rendormie, sombrant peu à peu dans l’oubli et glissant tout doucement dans ses rêves.
« Elle s’est endormie sans la moindre hésitation » ai-je pensé. Ça n’arrive pas souvent.
Serait-ce dû à la pleine lune? Ou ma présence aurait-elle eu raison de son endurance?
C'est une magnifique et aveuglante nuit.
Le silence y règne en maître et toute cette noirceur va du bien à ma peau.
4h du matin...
Il devient difficile de rester éveillé...
Mes forces s'épuisent rapidement...
Ma vigilance s’éteint et mes paupières s’alourdissent puis se referment...
Je sombre dans le sommeil et le reste dans l’oubli...
« Ne te réveille pas » que je chuchote, je voudrais juste rêver un peu... L’espace d’un instant pouvoir échapper à la réalité...
« Bonjour mon p’tit ange... Je sais que tu ne te lèveras pas avant le lever du soleil alors je te prie de ne pas me réveiller avant 6h30. Papa. » ai-je écrit et posé sur la table de chevet juste avant de m’effondrer, la tête sur son lit.
23h à l’horloge. Je quitte mon lit et me place sur le balcon: le quartier entier est plongé dans le noir. Ce doit être une coupure générale.
Je m’empresse de courir à sa chambre me tenir à son chevet.
Qu’il est agréable d’avoir le sentiment de veiller sur autrui!
La lune est belle et pleine ce soir. Dommage que mon petit ange ait peur du noir...
« Shuuut... » que je me dis. « Pense pas trop fort, elle pourrait se réveiller. »
Juste rester un instant, la regarder dormir.
Bon Dieu qu’elle est belle!
Ce qu’elle est profondément endormie!
Je me réjouis de la savoir dans cet état de veille: inconsciente - insouciante...
« A quoi peut-elle bien penser lorsqu’elle dort? » qu’on se demande...
Dommage... à moins d’être dans sa tête, impossible de deviner ses pensées.
« Que fais-tu? Où es-tu? Que vois-tu? » qu’on aimerait lui chuchoter - dans un espoir vain de l’entendre répondre comme si elle pouvait en être capable...
Pas de bougie jusqu’au lever du soleil, j’ai assez de batterie pour tenir. Je me contenterai de méditer au clair de la lune.
« As-tu bien dormi? » qu’on voudrait lui demander.
Mais patience... même s’il faut reconnaître l’inconfort dans lequel se passe l’attente...
2h du matin...
« Papa? » ai-je entendu d’une voix frêle...
⁃ Enfin tu t’es levée...
⁃ Il fait tout noir...
⁃ Oui, je sais. Mais papa est là. Rendors-toi, petit papillon de nuit.
Quelques minutes plus tard, elle s’est rendormie, sombrant peu à peu dans l’oubli et glissant tout doucement dans ses rêves.
« Elle s’est endormie sans la moindre hésitation » ai-je pensé. Ça n’arrive pas souvent.
Serait-ce dû à la pleine lune? Ou ma présence aurait-elle eu raison de son endurance?
C'est une magnifique et aveuglante nuit.
Le silence y règne en maître et toute cette noirceur va du bien à ma peau.
4h du matin...
Il devient difficile de rester éveillé...
Mes forces s'épuisent rapidement...
Ma vigilance s’éteint et mes paupières s’alourdissent puis se referment...
Je sombre dans le sommeil et le reste dans l’oubli...
« Ne te réveille pas » que je chuchote, je voudrais juste rêver un peu... L’espace d’un instant pouvoir échapper à la réalité...
« Bonjour mon p’tit ange... Je sais que tu ne te lèveras pas avant le lever du soleil alors je te prie de ne pas me réveiller avant 6h30. Papa. » ai-je écrit et posé sur la table de chevet juste avant de m’effondrer, la tête sur son lit.