Métro. Vendredi, 15 heures.
Je suis avec mon fils Eliott, deux ans. Je ne sais pas pourquoi mais aujourd’hui, le métro est plein à craquer. Ça me stresse. J’aimerais une place assise au... [+]
Un ressentiment, une rancœur, un manque de réelle communication.
Et il y a ce jour. Le jour de trop. Un contexte. Un mauvais jour. La coupe est pleine. Et un mot plus haut que l´autre. Des paroles qui dépassent la pensée. Tout prend des proportions surdimensionnées.
On sort de nos gongs, on sort de notre corps. On ne se reconnaît plus soi-même. On se voit agir comme on ne devrait pas. Tout va trop vite et tellement lentement à la fois.
C´est fini.
On sait à cette seconde que rien ne sera plus jamais pareil. La dispute a eu lieu. Elle a éclaté. Elle a éclaboussé tous les présents. Ils ont tous l´air dépités.
On est chacune dans un coin de la pièce. On entend au loin des voix qui nous sont familières nous dire d´arrêter. C´est trop tard. Tout doit sortir. Ça sort comme un volcan en éruption.
La violence des mots. La violence des regards. La violence des silences. La violence.
Point de non-retour. L´une de nous s´en va.
Laquelle de nous a gagné ?
On a tout perdu. On a toutes les deux perdu. On a toutes les deux perdu une sœur.
Plus aucun moyen de nous réunir. Tout le monde en souffre. La famille est comme amputée. Tous les membres ne sont plus attachées. On souffre. Ils souffrent. Et on se voile la face.
Mais une sœur, c´est viscérale.Une sœur, ça ne s´oublie pas, ça ne s´efface pas, ça ne s´ignore pas.
Mettre son ego, sa rancœur, sa peur de côté. Faire un premier pas. Se confronter à un mur. Tomber, se relever. Se rendre compte que ce mur a un cœur. Avoir peur. Foncer. Briser les barrières. Ouvrir son cœur. Reconnaître ses erreurs. Pardonner. Donner. Donner. Donner. Aimer sans limites. Aimer et risquer d´être à nouveau blessée. Aimer. Aimer. Aimer parce que c´est ce qu´on fait de mieux.
Et il y a ce jour. Le jour de trop. Un contexte. Un mauvais jour. La coupe est pleine. Et un mot plus haut que l´autre. Des paroles qui dépassent la pensée. Tout prend des proportions surdimensionnées.
On sort de nos gongs, on sort de notre corps. On ne se reconnaît plus soi-même. On se voit agir comme on ne devrait pas. Tout va trop vite et tellement lentement à la fois.
C´est fini.
On sait à cette seconde que rien ne sera plus jamais pareil. La dispute a eu lieu. Elle a éclaté. Elle a éclaboussé tous les présents. Ils ont tous l´air dépités.
On est chacune dans un coin de la pièce. On entend au loin des voix qui nous sont familières nous dire d´arrêter. C´est trop tard. Tout doit sortir. Ça sort comme un volcan en éruption.
La violence des mots. La violence des regards. La violence des silences. La violence.
Point de non-retour. L´une de nous s´en va.
Laquelle de nous a gagné ?
On a tout perdu. On a toutes les deux perdu. On a toutes les deux perdu une sœur.
Plus aucun moyen de nous réunir. Tout le monde en souffre. La famille est comme amputée. Tous les membres ne sont plus attachées. On souffre. Ils souffrent. Et on se voile la face.
Mais une sœur, c´est viscérale.Une sœur, ça ne s´oublie pas, ça ne s´efface pas, ça ne s´ignore pas.
Mettre son ego, sa rancœur, sa peur de côté. Faire un premier pas. Se confronter à un mur. Tomber, se relever. Se rendre compte que ce mur a un cœur. Avoir peur. Foncer. Briser les barrières. Ouvrir son cœur. Reconnaître ses erreurs. Pardonner. Donner. Donner. Donner. Aimer sans limites. Aimer et risquer d´être à nouveau blessée. Aimer. Aimer. Aimer parce que c´est ce qu´on fait de mieux.