Mon putain d'alarme

« Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. » M'etais-je dis en me repérant imberbes, promptement, au beau milieu d'une nébulosité ineffable.

C'était dans le vide. Je ne percevais rien que de l’ébène. Inopinément, j'entendis mon nom en réverbération qui provenait d’urbi et orbi « Hemriiiiiiiiiix Rix ix.... ». Je virevoltai en rond mais je vis que dalle. C'était au beau milieu d'un vide obscur. «  Ou suis-je ? » M’adjurais- je avec effroi, après avoir grelotté mille fois mes yeux

«  Approche, viens. Approche, viens. Approche viens » c'étaient d'étranges distinctes voix confondues qui résonnaient en écho dans cet endroit bizarre que nullement. «  Mais qui êtes-vous ? » Criai-je en propulsant ma vue partout dans le noir.

Je m'étais dis que ça devrait être un rêve. Alors je fermai fort mes yeux pour que je puisse me sauver de cet sombre endroit mais, aucun de mes cheveux n'ont bougé. Je demeurai toujours dans cette obscurité affreuse gourvernée par des sons flippants. J'étais scotché sur place et ne pouvais même plus bouger d'un pas en avant ni en arrière.

« Approche mon fils, viens là, ne crains rien » c'était une voix de femme en résonnance, semblable à celle de ma défunte mère que j'entendis soudainement. «  Maman, c'est toi? » Questionnais- je, tout confus, au vide. « Oui mon fils, approche » Dit-elle ensuite.

Rassuré d'avoir de la compagnie désormais, mon degré de peur diminuait. J'avançai d'un pas en avant vers cette voix imaginaire ignorant de là où elle provenait réellement. Je sentis subitement la fraîcheur qu'émetait le sol dans ma paume de pied. J'étais donc pied nus et dévêtu dans un endroit sans intimité. «  Merde » ai-je murmuré.

« Ne crains rien fiston. Donne-moi ta main » dit-elle ensuite. «  Mais je ne te vois pas maman » ai je dis en sinuant sur place. «  Hey je suis là... tourne toi, derrière toi, non hey regarde par là. Non tourne encore. Mon fils t'es où, viens par là, tourne toi, hey... » C’était la voix de maman que j'entende frissonner de différentes manières dans mes ormeaux.

J'étais égaré mentalement. Je calfeutrai ensuite mes oreilles par mes index. «  Laissez-moi tranquille » criai-je. «  Haha Haha haha Hemriiiixxxx.... Pourquoi t'as peur du noir ? » C'était désormais une voix grave d'homme.

J’ôtai ensuite les doigts de mes oreilles et lui ripostai: «  Je déteste le noir ». «  T'es sûr ? Bon homme ? » C'était cette fois ci la fine voix d'une fille qui passait sa main affectueusement sur mon torse musclé. «  Tu détestes le noir réellement ? Et si tu en profitais? » C'était la voix d'une deuxième fille qui plaquait sa poitrine contre mon râble. Je pressentais le bout de ses bustes frottés avec lyrisme contre mon corps dans cette obscurité au climat frais.

Je voulais leur posé la question : Qui êtes-vous ? Ou leur dire : Que personne me touche, mais je décidai d'être coi pour voir jusqu'où iront elle dans leur jeu. J'avais les mains tout droit apprêté sur mon corps jusqu'à mes gîtes. J'étais entre les deux donzelles que je ne pouvais pas voir à cause du noir mais mon nez ne m'empêchait pas de flairer la gesse exhalée à l'olive qu'emetait leur corps.

Soudain, je sentis les lippes de celle derrière moi dans mon cou et ses mains enjôlées mes cuisses. Elle y mourait sa langue avec zèle jusqu'à mes oreilles puis y souffla doucement un air suave. Celle devant moi m’agrippe la hanche avec ses deux mains et avec le bout de sa langue, elle lichait tendrement mon téton.

Celle derrière moi m'entoura avec ses bras et passait finement ses paumes de mains sur mon abdomen bâti. Elle descendait ses mains jusqu'à mon auge puis remontait laissant une sensation absurde dans tout mon corps. Celle à la façade, m’amoindrit les fesses et d'un coup je sentis ses lèvres sur les miens. Elle insera sa langue dans ma bouche et me donna un baiser plus sépulcral que ce j'aie d'habitude. «  J'adore l'obscurité, je n'ai plus peur du noir » m'étais je dis hypnotisé par les frôlements et les baisers impétueux que me procurent ces filles dans le noir. Je fermai mes yeux et profitais bien de cette douceur aux goûts exceptionnels.

Soudain j'entendis une sonnerie acuminée au fins fond de mes oreilles. J'ouvrai mes yeux et me retrouvai sur mon lit avec mon membre bien dur en béton sous le drap. A mon réveil je constatai que c'était l'alarme de mon portable qui klaxonnait. La merde est qu'il sonnait trois heures du matin en ce moment là. Vous imaginez ? C'était la vrai sorcellerie dont on parle tout le temps ça, je vous assure. « Je l'avais donc mal réglé ! Quelle putain d'alarme ! Pff merde ». Elle avait gâché non seulement mon sommeil mais aussi mon rêve voluptueux. Je devins hyper vénère.

J'éteingnis mon portable et me redressai de nouveau sur mon lit en espérant reprendre en tout entièreté mon rêve sybarite....