Mon amertume

"suis-je dans le noir ou ai je les yeux fermés ? peut être les deux."
tout a commencé quand nos regards se sont fixés. je me rappelle de toute la scène quand j'ai débuté mes aventures pour conquérir le cœur de cette belle femme et surtout de la frustration qui animait mon coeur comme si j'étais nouveau en ce domaine. Il suffit que je pense à Armhella pour que la mémoire me redonne au clair tous les souvenirs du temps passé à ses côtés où la joie résiste à la peine, la vie à la mort, l'amour à la haine. sans doute elle n'est plus. Elle existe mais non plus pour moi. pauvre Armhed ! ! ! on se souvient toujours de bonnes journées et plus on est dans la merde, plus les souvenirs nous semblent bons. je pouvais pas imaginer que les secondes qui précédent une déception pouvaient être marrantes. c'est de la nostalgie, qu'un moment du passé qui semblait en cet instant banal était en fait le vrai bonheur. un bon matin l'amour tant rêvé toqua à la porte de mon coeur, il s'engouffra vers l'intérieur. Notre début n'était que le vrai bonheur et appréciable. je l'ai rencontrée, approchée pour la faire devenir mienne. je me suis dit j'ai trouvé la femme de ma vie, celle que je cherchais nuits et jours en veillé de prière ou en confession intime avec mon Seigneur. sa voix était ma priorité et le seul poison qui n'avait pas jusque là son antidote. les rochers répondent à cette voix, les bêtes mêmes sauvages fléchissent les genoux, les oiseaux suspendent leur vol pour contempler son bel aspect physique, les filles de son quartier renoncent à toute concurrence et l'élisent la plus belle d'entre elles. Et moi, façonné par ses plus beaux conseils qui ont touché une multitude de personnes, ne serais je pas aussi touché et épris dans une passion amoureuse avec elle ? ne suis-je pas humain moi ? ? .ce fut la confiance partagée qui engendra l'inattention. malheureusement cela ne durera la longueur du doigt coupé. au bout de 3 mois de grâce et de tendresse, l'incompréhension qui détruit tout au passage prit son siège au concert de l'intimité créant ainsi une brèche aux vents impétueux. tout ceci pour un geste auquel on pouvait faire passer l'éponge: "
enfermés dans une petite pièce d'où ne sortaient que des gazouillements légers qui ne faisaient rien entendre, je la tremblotais contre mur, la caressais tendrement d'un bout à l'autre, de ses cheveux passé par ses doigts jusqu'à ses parties les plus sensibles et les plus intimes. je tapotais tendrement sa poitrine tout en restant collé sur ses lèvres que je sucais plus qu'une saucisse pimentée. je saisissais de cette aubaine mirobolante pour vider ma théorie en ce domaine. Avec une forte pression je lui causais une sorte de griserie que si seulement l'amour créditait des prix aux amoureux, je serais sans doute prix Nobel de l'amour. osé, je voulais m'envoler aux cieux en voulant lui pointer mon fusil sur son bijou de famille. ce qui était contraire à ses aspirations. Du coup, elle fut une opposition violente. Elle trouva ce moment de plaisir pernicieux. le comble dans tout ça ce qu'elle finit par s'énerver tout en proférant des insultes incontrôlées. Le ton de sa voix décelait de l'inquiétude".
on a tous un snapper qui nous vise en plein coeur mais la terreur, la vraie, on la ressent quand la balle n'est pas pour nous et que l'on porte avec soi, quelqu'un que l'on aime énormément. Et quand c'est notre tour, tout peut partir en faillite en une millième seconde. ce moment où l'on sent le souffle de la mort derrière la nuque et qu'on comprend que rien ne sera comme avant et qu'on doit trouver au fond une rage de survire.