L'école jouxtait la vallée. Lorsque la cloche sonnait l'heure de la liberté, nous nous rassemblions et entamions notre marche tous ensemble, à la queue leu leu comme si nous étions encordés... [+]
Tu crois que tu vas être heureux avec elle ? Tu crois que c'est la bonne peut-être ? Tu te trompes. Tu es aveugle. Elle est laide à mourir. Elle est bête à crever.
J'aurais pu être à sa place. Mais tu en as décidé autrement. Tu en as toujours fait qu'à ta tête lorsque nous étions ensemble. Dans un couple, tu disais, il y a toujours un dominant et un dominé. Et tu te targuais bien de t'ériger en régisseur de notre vie amoureuse.
Quelle mauviette es-tu devenu ? Comment a-t-elle pu te transformer en carpette ? Tu es là, souriant, à la prendre dans tes bras dans des pauses attendues et conventionnelles. Et c'est ce genre de photos de mariage que tu vas suspendre au-dessus de ta cheminée ?
Dans le jardin public, assise sur un banc, tu ne te doutes pas de ma présence. Je fais mine de surveiller un enfant qui aurait pu être le mien. Mais derrière mes lunettes de soleil, j'ai tout le loisir de profiter du spectacle: cette séance photo est du pur délire.
La photographe prend un air inspiré pour vous constituer un album de votre soit-disant "plus beau jour de votre vie". Elle vous manipule comme des mannequins. D'ailleurs, accoutrés dans vos habits de mariés, vous ressemblez à Ken et Barbie.
Ce que vous avez l'air factices avec vos sourires sur commande. Crispés. Constipés même. Non mais franchement c'est un regard amoureux que tu viens d'exécuter là ? La photographe vous met en scène. Il a fallu que je retienne un fou rire quand vous avez enlacé un arbre jusqu'à ce que vos mains se rejoignent. Et tu t'es vu quand il a fallu que tu poses sur elle un regard à la fois dominateur et protecteur ? J'en ai honte pour toi tiens.
La séance photo s'achève sur des baisers. C'en est trop. Je me lève du banc, réajuste mon tablier et regagne la pâtisserie: tu ne vas pas tarder à récupérer votre pièce-montée.
Tu ne seras jamais heureux avec elle. Je suis la femme de ta vie. Tu te trompes. Tu es aveugle.
Elle est laide à mourir. Bête à crever.
Un vrai poison.
J'aurais pu être à sa place. Mais tu en as décidé autrement. Tu en as toujours fait qu'à ta tête lorsque nous étions ensemble. Dans un couple, tu disais, il y a toujours un dominant et un dominé. Et tu te targuais bien de t'ériger en régisseur de notre vie amoureuse.
Quelle mauviette es-tu devenu ? Comment a-t-elle pu te transformer en carpette ? Tu es là, souriant, à la prendre dans tes bras dans des pauses attendues et conventionnelles. Et c'est ce genre de photos de mariage que tu vas suspendre au-dessus de ta cheminée ?
Dans le jardin public, assise sur un banc, tu ne te doutes pas de ma présence. Je fais mine de surveiller un enfant qui aurait pu être le mien. Mais derrière mes lunettes de soleil, j'ai tout le loisir de profiter du spectacle: cette séance photo est du pur délire.
La photographe prend un air inspiré pour vous constituer un album de votre soit-disant "plus beau jour de votre vie". Elle vous manipule comme des mannequins. D'ailleurs, accoutrés dans vos habits de mariés, vous ressemblez à Ken et Barbie.
Ce que vous avez l'air factices avec vos sourires sur commande. Crispés. Constipés même. Non mais franchement c'est un regard amoureux que tu viens d'exécuter là ? La photographe vous met en scène. Il a fallu que je retienne un fou rire quand vous avez enlacé un arbre jusqu'à ce que vos mains se rejoignent. Et tu t'es vu quand il a fallu que tu poses sur elle un regard à la fois dominateur et protecteur ? J'en ai honte pour toi tiens.
La séance photo s'achève sur des baisers. C'en est trop. Je me lève du banc, réajuste mon tablier et regagne la pâtisserie: tu ne vas pas tarder à récupérer votre pièce-montée.
Tu ne seras jamais heureux avec elle. Je suis la femme de ta vie. Tu te trompes. Tu es aveugle.
Elle est laide à mourir. Bête à crever.
Un vrai poison.
Merci d'y avoir lu tout ça. C'est gratifiant pour moi de savoir que le "message" passe !
Un morceau de gâteau pour la route ?!
Tu es vraiment un gentil toi. Merci pour tes mots à mon égard. Je sais pourquoi j'écris tant en ce moment. C'est parce que je suis lue avec bienveillance et générosité. Je reçois beaucoup ici. Et oui, tu es le plus beau !