De la plus belle nuit que je me souvienne, elle était là, assise sur ce banc à rêvasser en regardant le ciel étoilé. C’était une des plus belles soirées de mon existence, où le ciel avait... [+]
Lundi 25 mai 2020
Il a fait un temps superbe toute la journée, même si de loin en loin quelque nuage imprécis venait troubler l'azur d'un ciel de presqu'été... Pourquoi suis-je assis à ce bureau, devant cet écran lumineux qui me renvoie les mots de mes pensées?
Un challenge, un pari adressé à moi-même. Je viens de passer soixante dix jours enfermé volontaire sur ordre et je m'aperçois que je n'ai pas su mettre ce temps libre à profit. Car, qu'ai-je fait, sinon me laisser aller à ne rien faire? J'ai beau me répéter qu'il est temps que je me secoue, cela fait cinquante huit ans que je me répète qu'il est temps que je me secoue. Et rien... RIEN!...
Bon sang, que de temps perdu qui jamais ne reviendra...
Alors voila le deal: remplir enfin le vide, occuper le temps, devenir enfin celui que je devrais être.
Plantons le décor: un petit village du haut Gard où je n'aurais jamais dû mettre les pieds et encore moins m'installer. Mais, bon, quelquefois on ne fait pas ce que l'on devrait faire... La faute à qui?... On ne va pas épiloguer là-dessus. Mais bon, disons que j'ai toujours été et que je demeurerai un Dom juan jusqu'à mon dernier souffle. Dom Juan, vous savez l'amoureux de la conquête, obnubilé par le désir impérieux de séduire. C'est tout ça, moi.
Et pendant des années je me suis contenté ainsi, butinant et prenant mon plaisir au combat pour séduire. Et puis le piège un jour s'est refermé sur moi. L'Amour, le grand, le vrai, le beau celui auquel on fait semblant de croire, les amis loin, ou mariés ou partis. Alors on se dit pourquoi pas. Et l'on se voit parti pour plus de trente ans de vie commune avec quelqu'un que l'on n'aurait jamais dû croiser.
Oh, je sais facile de dire ou d'écrire tant de regrets que l'on tient enfouis bien au chaud entre rancœur et regrets. Je ne reviendrai plus là-dessus. J'ai eu ce que je méritais, je pense. Si je ne suis pas heureux, j'en suis le seul responsable. Inutile de chercher ailleurs la cause. JE suis la cause. Point barre.
Alors, donc, il va me falloir me bouger pour trouver le pourquoi de mon séjour parmi mes frères Terriens.
Ma Chère et Tendre vient de m'apprendre qu'enfin le notaire venait de bouger son gros cul, rapport à la succession de son père. Elle va finir par toucher un peu de ce pognon qui semble être son principal souci dans la vie et j'en suis soulagé, parce que, pour un temps, du moins, elle va me lâcher la grappe avec le fait que je ne gagne pas assez, et que je suis incapable de lui filer tout le fric qu'elle juge nécessaire. Merde, elle a qu'à aller bosser, elle verra ce qu'il en est exactement. Car bien sûr, elle est la seule personne à gueuler après un manque d'argent flagrant sans avoir jamais bossé pour s'en procurer!
Enfin, je vais avoir la paix pour un petit bout de temps... J'espère.
Pour l'heure, je vais aller faire un peu de nettoyage à la cuisine avant des travaux de peinture.
Bonne soirée.
Il a fait un temps superbe toute la journée, même si de loin en loin quelque nuage imprécis venait troubler l'azur d'un ciel de presqu'été... Pourquoi suis-je assis à ce bureau, devant cet écran lumineux qui me renvoie les mots de mes pensées?
Un challenge, un pari adressé à moi-même. Je viens de passer soixante dix jours enfermé volontaire sur ordre et je m'aperçois que je n'ai pas su mettre ce temps libre à profit. Car, qu'ai-je fait, sinon me laisser aller à ne rien faire? J'ai beau me répéter qu'il est temps que je me secoue, cela fait cinquante huit ans que je me répète qu'il est temps que je me secoue. Et rien... RIEN!...
Bon sang, que de temps perdu qui jamais ne reviendra...
Alors voila le deal: remplir enfin le vide, occuper le temps, devenir enfin celui que je devrais être.
Plantons le décor: un petit village du haut Gard où je n'aurais jamais dû mettre les pieds et encore moins m'installer. Mais, bon, quelquefois on ne fait pas ce que l'on devrait faire... La faute à qui?... On ne va pas épiloguer là-dessus. Mais bon, disons que j'ai toujours été et que je demeurerai un Dom juan jusqu'à mon dernier souffle. Dom Juan, vous savez l'amoureux de la conquête, obnubilé par le désir impérieux de séduire. C'est tout ça, moi.
Et pendant des années je me suis contenté ainsi, butinant et prenant mon plaisir au combat pour séduire. Et puis le piège un jour s'est refermé sur moi. L'Amour, le grand, le vrai, le beau celui auquel on fait semblant de croire, les amis loin, ou mariés ou partis. Alors on se dit pourquoi pas. Et l'on se voit parti pour plus de trente ans de vie commune avec quelqu'un que l'on n'aurait jamais dû croiser.
Oh, je sais facile de dire ou d'écrire tant de regrets que l'on tient enfouis bien au chaud entre rancœur et regrets. Je ne reviendrai plus là-dessus. J'ai eu ce que je méritais, je pense. Si je ne suis pas heureux, j'en suis le seul responsable. Inutile de chercher ailleurs la cause. JE suis la cause. Point barre.
Alors, donc, il va me falloir me bouger pour trouver le pourquoi de mon séjour parmi mes frères Terriens.
Ma Chère et Tendre vient de m'apprendre qu'enfin le notaire venait de bouger son gros cul, rapport à la succession de son père. Elle va finir par toucher un peu de ce pognon qui semble être son principal souci dans la vie et j'en suis soulagé, parce que, pour un temps, du moins, elle va me lâcher la grappe avec le fait que je ne gagne pas assez, et que je suis incapable de lui filer tout le fric qu'elle juge nécessaire. Merde, elle a qu'à aller bosser, elle verra ce qu'il en est exactement. Car bien sûr, elle est la seule personne à gueuler après un manque d'argent flagrant sans avoir jamais bossé pour s'en procurer!
Enfin, je vais avoir la paix pour un petit bout de temps... J'espère.
Pour l'heure, je vais aller faire un peu de nettoyage à la cuisine avant des travaux de peinture.
Bonne soirée.
" Si tout le monde ne mangeait que de la confiture de fraises, que feraient les marchands de confiture d'abricots?...". ;-)))
Merci pour votre passage sur ma page. A charge de revanche.
J'aime bien découvrir ce qu'ecrivent les personnes dont j'approuve les commentaires dans les forums. Je trouve vos propos en accord avec mes idées 😊