On allait de porte en porte. Nous, c’est-à-dire Jacky, l’aîné de la bande, un grand de 14 ans costaud comme un jeune taureau, Momo, le cousin à Rachid l’Embrouille, le caïd du C4... [+]
Loi de Morphyne Base :
Quand t’as de la thune, personne n’a de dope.
Loi de Morphyne inversée :
Quand y a de la dope, t’as pas un rond
Corollaire de Mourad :
Quand t’as de la thune et qu’y a de la dope, tu te fais braquer avant le deal
Extension de Mamadou :
Quand t’es assez balèze pour marave la tronche du braqueur, le dealer est déjà à sec quand t’as fini de te froter.
Variante de l’extension de Mamadou :
Si le dealer est pas à sec, c’est que sa dope est de la daube
Extension de cette extension :
Si sa dope est pas de la daube et que t’arrives à en pécho, les keufs te serrent juste après le deal.
Loi de Morphyne raffinée :
Quand la dope est bonne et que tu l’as mise en poche, celle-ci est trouée.
Extension climatique de la Loi de Morphyne raffinée :
Quand t’as réussi à voir ta pochette tomber de la poche, il pleut des hallebardes et elle finit sa chute dans une flaque d’eau. Plouf.
Corollaire de cette extension :
Une fois chez toi, quand tu la mets à sécher sur le radiateur, elle tombe dans l’une des fentes de celui-ci.
Extension professionnelle de ce corollaire :
Quand le pote plombier que t’as appelé en urgence a démonté le radiateur, il t’a chouravé ta pochette en douce.
Loi de Morphyne avancée :
Quand tu verses la drepou dans la cuillère, elle se répand sur la moquette tellement t’as la bloblotte à cause du manque.
Extension culinaire de la Loi de Morphyne avancée :
Si elle tombe pas à côté de la cuillère, c’est que celle-ci est trouée.
Extension ménagère de cette extension :
Si elle tombe sur la table et pas sur la moquette, c’est dans une flaque de café.
Loi de Morphyne du second degré :
Quand la dope est bien en sûreté dans la cuillère, tu retrouves plus ta shooteuse.
Extension commerciale de la Loi de Morphyne du second degré :
Quand tu te décides à aller acheter une shooteuse à la pharma du coin, celle-ci est fermée.
Extension monétaire de cette extension :
Si la pharma est ouverte, t’as plus une thune même pour acheter une pompe.
Variante criminelle de cette extension :
Si tu préfères braquer le pharmacien, il a un doberman. Ou un 357 magnum. Ou les deux.
Extension socio-économique de cette extension :
Si le pharmacien n’a ni clébard ni flingue, il n’a plus de shooteuse.
Corollaire de cette extension :
S’il lui reste des shooteuses, y a Rachid, le teigneux du Bloc 3, qui te bouscule pour te passer devant et les lui québra en plus de la caisse et des produits stupéfiants.
Loi de Morphyne du troisième degré :
Quand t’es de retour chez toi avec une pompe et que tu t’apprêtes à te faire enfin ton shoot, les schmidts cognent sur la porte, tu fais un bond en l'air et tu loupes ta veine.
Variante de la loi de Morphyne du troisième degré :
Si c’est pas les keufs, c’est l'enfoiré de dealer à qui tu dois trois pochettes. Même cause, mêmes effets.
Extension de cette variante :
Si t’arrives à ne pas sursauter, le piston de la pompe se bloque. Faut recommencer à zéro. Avec une autre. Si t’en as une.
Loi de Morphyne du quatrième degré :
Quand t’as enfin réussi à t’injecter le sacré bazar, tu t’es collé une poussière dans la veine. Faut appeler le Samu.
Corollaire de cette loi :
Quand tu rentres de l’hosto, t’es de nouveau en manque. On reprend les mêmes et on remets ça, sauf que pendant ton absence, le dealer à qui tu devais trois pochettes en a profité pour casser ton appart’ et te piquer ton sound-system, ton plus chouette zonblou et la montre en argent du pépé. T’as plus rien à monnayer pour te payer une dose.
Etc.
Quand t’as de la thune, personne n’a de dope.
Loi de Morphyne inversée :
Quand y a de la dope, t’as pas un rond
Corollaire de Mourad :
Quand t’as de la thune et qu’y a de la dope, tu te fais braquer avant le deal
Extension de Mamadou :
Quand t’es assez balèze pour marave la tronche du braqueur, le dealer est déjà à sec quand t’as fini de te froter.
Variante de l’extension de Mamadou :
Si le dealer est pas à sec, c’est que sa dope est de la daube
Extension de cette extension :
Si sa dope est pas de la daube et que t’arrives à en pécho, les keufs te serrent juste après le deal.
Loi de Morphyne raffinée :
Quand la dope est bonne et que tu l’as mise en poche, celle-ci est trouée.
Extension climatique de la Loi de Morphyne raffinée :
Quand t’as réussi à voir ta pochette tomber de la poche, il pleut des hallebardes et elle finit sa chute dans une flaque d’eau. Plouf.
Corollaire de cette extension :
Une fois chez toi, quand tu la mets à sécher sur le radiateur, elle tombe dans l’une des fentes de celui-ci.
Extension professionnelle de ce corollaire :
Quand le pote plombier que t’as appelé en urgence a démonté le radiateur, il t’a chouravé ta pochette en douce.
Loi de Morphyne avancée :
Quand tu verses la drepou dans la cuillère, elle se répand sur la moquette tellement t’as la bloblotte à cause du manque.
Extension culinaire de la Loi de Morphyne avancée :
Si elle tombe pas à côté de la cuillère, c’est que celle-ci est trouée.
Extension ménagère de cette extension :
Si elle tombe sur la table et pas sur la moquette, c’est dans une flaque de café.
Loi de Morphyne du second degré :
Quand la dope est bien en sûreté dans la cuillère, tu retrouves plus ta shooteuse.
Extension commerciale de la Loi de Morphyne du second degré :
Quand tu te décides à aller acheter une shooteuse à la pharma du coin, celle-ci est fermée.
Extension monétaire de cette extension :
Si la pharma est ouverte, t’as plus une thune même pour acheter une pompe.
Variante criminelle de cette extension :
Si tu préfères braquer le pharmacien, il a un doberman. Ou un 357 magnum. Ou les deux.
Extension socio-économique de cette extension :
Si le pharmacien n’a ni clébard ni flingue, il n’a plus de shooteuse.
Corollaire de cette extension :
S’il lui reste des shooteuses, y a Rachid, le teigneux du Bloc 3, qui te bouscule pour te passer devant et les lui québra en plus de la caisse et des produits stupéfiants.
Loi de Morphyne du troisième degré :
Quand t’es de retour chez toi avec une pompe et que tu t’apprêtes à te faire enfin ton shoot, les schmidts cognent sur la porte, tu fais un bond en l'air et tu loupes ta veine.
Variante de la loi de Morphyne du troisième degré :
Si c’est pas les keufs, c’est l'enfoiré de dealer à qui tu dois trois pochettes. Même cause, mêmes effets.
Extension de cette variante :
Si t’arrives à ne pas sursauter, le piston de la pompe se bloque. Faut recommencer à zéro. Avec une autre. Si t’en as une.
Loi de Morphyne du quatrième degré :
Quand t’as enfin réussi à t’injecter le sacré bazar, tu t’es collé une poussière dans la veine. Faut appeler le Samu.
Corollaire de cette loi :
Quand tu rentres de l’hosto, t’es de nouveau en manque. On reprend les mêmes et on remets ça, sauf que pendant ton absence, le dealer à qui tu devais trois pochettes en a profité pour casser ton appart’ et te piquer ton sound-system, ton plus chouette zonblou et la montre en argent du pépé. T’as plus rien à monnayer pour te payer une dose.
Etc.