Lettres d'une voix d'Afrique

Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ?
Peut-être les deux.
J'avais des relations très utiles dans la ville ; cela m'était complètement sorti de l'esprit. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'énervais; c'est tout moi.
Me dire une chose, c'était comme parler à un mur, ou à un sourd; je ne connaissais pas très bien mon bonheur ; j'espère qu'ils n'ont pas été très déçus.
Mais toute histoire commence bien un jour quelque part. Dans un siège classique, mi bergère, mi pop, années soixantes?
Un visage reposé sur un mur,un de ces soirs que le monde avec ses mouvements invite à faire la fête. Sans idée, les yeux à terre sur un banc; un de ces jours mornes; dans un meuble rustique? Dans la poussière des chemin.
Voir les choses en noir, nous voilà dans le pétrin!
Moi qui ai eu la naïveté de croire que je pouvais avoir confiance, les miens se sont trahis. Je crois n'avoir plus d'appétit.
De plus, il est favorable de se laisser émouvoir par des prières; mais rien n'est plus éloigné de mes pensées, mon esprit s'égare.
Je prends alors ma pipe. Mais cela augure mal de la suite.
Ô, hasard du mystère et sortilège qu'est la vie, suis-je dans l'ombre, où suis-je, dans la lumière? Soit un peu dans le vent, soit un peu dans le temps. Je cache mon inquiétude, je suis mort de trouille. Dans le vent que l'on ne peut aborder, accessible à des sens qui se digèrent facilement. Absorbé par une rêverie qui devine l'avenir; un dérèglement mental : l'air malade partout dans la nature.
Le bon air du monde transi de pollens, la terre entière parsemée ça et là de manifestes violences. L'océan dont des rivières de pleures font la pluie volcanique des Êtres humains dans de côtes méditerranéenes; bel, au feu dormant. Onde de choc, ruine à bloc. Quand la terre tremble et que le monde a peur. Des choses à l'écoute de la terre.
Lorsque des secrets du fond des océans déterminent la différence de la nature ; les couleurs du globe, un panache. Apanage anthropométriquement jonché d'une justice assidûment jetable... Des choses que je ne saurai dire que dans cet art d'Aimé.
Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ?
Rallumez les étoiles inconditionnels d'arts se perdent, continuant le cheminement. Dans la nuit où des foules dans l'ombre descendent des escaliers de bisous; de centaines de femmes surgissant de nulle part ; des hommes coude à coude devant des ondes de lumière; des soirées de rencontres, de rêves que naissent d'autres points. Quand ceux ci se rassemblent; se ressemblent; s'interrogent, puis s'intriguent. Quand après l'impossible vient le savoir du demain; réunis, tous, dans une autre mêmeté. Une narration qui ne s'arrête jamais.
Mais comme si l'on ne connaissait le bonheur que de nom; de son plaisir avant d'en vivre un autre, la question du comment. Repêcher la vague conscience d'un sourire, outre un seul souvenir. Dans une pensée à toutes ses aventures. Ces ouvertures libre d'esprit. Une sorte de rébus récapitulatif. Le règne de DIEU venu pour les pauvres et les opprimés de la société. La terre bien que mal, entière ; plus grande qu'une maigre part de pâtisserie sèche bifurquée, situation économique en clafoutis.
Assis donc au bord d'une rivière, je pleure alors. Evoquant toutes les guerres du passé, et d'aujourd'hui.
«humanité, vive la paix» une manière de nous dire, que tout va bien dans ce monde
«merci DIEU!» " toi du ciel ".
« Aimons tous la paix, l'ami, la vie» ; le rythme. Prenant tous une guitare; baissant les armes, et notons que ce mal est l'Africain mal, qui parle.