L’impact des gouttes sur le métal émaillé de la bassine posée au sol venait de cesser. Justine échappa quelques larmes de désespoir. Elle savait pourtant que ça allait cesser. Elle avait... [+]
Les premiers pas d'un serial killer
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Couchée, ses seins, c’est deux œufs su’l’plat. Ça change des vaches laitières qui encombrent mes mains la plupart du temps : les sœurs Merry, foutues roulures, qui vous englobent dans leurs nibards.
Celle-là est pure, elle ne dit mot, elle consent à mon extase. Sa peau sans tache éclabousse tout, je ne vois qu’elle, mes yeux s’embrouillent les pinceaux. A ce stade de mon envol, il faut que je me tienne à quelque chose avant de tomber tout à fait. Sous ma main, le lino crasseux m’imprime son code barre. Ça colle un peu, genre l’entrejambe moite d’une concierge obèse un soir de canicule. Ça me ramène à elle, si belle, encore plus maintenant, son ventre comme une ombre au-dessus du duvet blond et gracile. Son corps est fondu au décor et m’absorbe avec lui.
Qu’elle est belle endormie, c’est ainsi que je la voudrais toujours. C’est pas la première pourtant à me prêter son flanc. A d’autres j’ai mordu, j’ai bouffé bien des culs. Les sœurs Merry en tête, en tête-à-tête et à tue-tête, en tête-à-queue de cinq à sept, avec brio et en trio.
Elles, je les baise, jamais je ne les regarde. Je suce leurs gros lolos mous, je lèche leurs gorges grasses, je mastique leurs lippes flasques, je respire leurs peaux jaunes, rances comme du beurre pas frais. Je laisse mes lèvres, ma langue, ma bite divaguer sur mes deux garces. Tout ça, en aveugle, le rut c’est pas beau, le cul c’est vilain, les sexes frottés, affreux.
Mais elle, c’est autre chose. Elle, je la vois pour de vrai. Elle, je la veux, qu’elle s’absorbe en moi à son tour, qu’elle me tienne au chaud, qu’elle me tienne au corps.
Les sœurs Merry, c’est des trous. On y tombe, on s’en relève, écoeuré peut-être, mais intact. Elle, c’est l’infini, on y laisse fatalement sa peau. On ne sort pas indemne de l’innocence.
Sa langue, je l’ai mangée vivante, et j’ai toujours en bouche le goût de ses tétons, ma voix en vibre encore.
Couchée, ses seins, c’est deux œufs su’l’ plat, deux yeux rouges effarés, deux points d’interrogation sourcils froncés sur le ventre creusé, pillé, raclé à l’os.
Ça m’a pris des heures pour la fendre de belle manière, et d’un tranchant net, la vider de quoi l’alourdit, la tire vers la terre.
Maintenant que je sais comment faire, je ferai mieux la prochaine fois.
Celle-là est pure, elle ne dit mot, elle consent à mon extase. Sa peau sans tache éclabousse tout, je ne vois qu’elle, mes yeux s’embrouillent les pinceaux. A ce stade de mon envol, il faut que je me tienne à quelque chose avant de tomber tout à fait. Sous ma main, le lino crasseux m’imprime son code barre. Ça colle un peu, genre l’entrejambe moite d’une concierge obèse un soir de canicule. Ça me ramène à elle, si belle, encore plus maintenant, son ventre comme une ombre au-dessus du duvet blond et gracile. Son corps est fondu au décor et m’absorbe avec lui.
Qu’elle est belle endormie, c’est ainsi que je la voudrais toujours. C’est pas la première pourtant à me prêter son flanc. A d’autres j’ai mordu, j’ai bouffé bien des culs. Les sœurs Merry en tête, en tête-à-tête et à tue-tête, en tête-à-queue de cinq à sept, avec brio et en trio.
Elles, je les baise, jamais je ne les regarde. Je suce leurs gros lolos mous, je lèche leurs gorges grasses, je mastique leurs lippes flasques, je respire leurs peaux jaunes, rances comme du beurre pas frais. Je laisse mes lèvres, ma langue, ma bite divaguer sur mes deux garces. Tout ça, en aveugle, le rut c’est pas beau, le cul c’est vilain, les sexes frottés, affreux.
Mais elle, c’est autre chose. Elle, je la vois pour de vrai. Elle, je la veux, qu’elle s’absorbe en moi à son tour, qu’elle me tienne au chaud, qu’elle me tienne au corps.
Les sœurs Merry, c’est des trous. On y tombe, on s’en relève, écoeuré peut-être, mais intact. Elle, c’est l’infini, on y laisse fatalement sa peau. On ne sort pas indemne de l’innocence.
Sa langue, je l’ai mangée vivante, et j’ai toujours en bouche le goût de ses tétons, ma voix en vibre encore.
Couchée, ses seins, c’est deux œufs su’l’ plat, deux yeux rouges effarés, deux points d’interrogation sourcils froncés sur le ventre creusé, pillé, raclé à l’os.
Ça m’a pris des heures pour la fendre de belle manière, et d’un tranchant net, la vider de quoi l’alourdit, la tire vers la terre.
Maintenant que je sais comment faire, je ferai mieux la prochaine fois.
Un TTC qui réveille !!!
Si ce genre d'histoire vous inspire (il semble que ce soit le cas 🙂) je me permets de vous proposer un vieux texte en libre : "Une si jolie petite robe à fleur".
Bravo pour cette évocation de l'apprentissage d'un sérial killer.
🙂🙂
https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/une-si-jolie-petite-robe-a-fleurs
C'est plus pratique, mais cela ne vous engage à rien :-)
Je n'écris pas dans le même registre, mais si vous voulez bien passer lire "Au loin" (finale cette semaine !), ainsi que "La bulle et la carapace", ce serait un plaisir pour moi, bonne journée, Cendrine.
Trêve de plaisanterie : j'avais lu votre poème et pensais même avoir voté...C'est chose faite avec certitude maintenant. C'est délicat de votre part de proposer en réponse à mes petites horreurs votre poème lumineuse. :-)
Hannibal Lecteur