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Le pont Charles
Une légende prétend que c’est là qu’un voyageur à découvert un trésor se trouvant sous sa maison, là-bas, bien au-delà du regard, de l’horizon. La rencontre de l’incrédule immobile et du rêveur qui est venu a offert à ce dernier la clef de ce paradoxe.
Sur ce pont l’imaginaire impose une nuit froide dont le brouillard est l’acteur principal. Dans ce brouillard tant de fantômes. Ceux de Kafka, de Kapek, ceux du Golem ou du rabbin Löwe marchent du pas mal assuré de ceux qui savent ne plus être.
Sous ce pont l’éternel dialogue de la pierre et de la rivière se mue en d’impossibles combats sans morts ni blessé, sans vainqueur ni vaincu, sans rire ni pleure. Les mouettes en sont les moqueuses et arrogantes chroniqueuses. Au-dessus du pont, noir et orgueilleux, sublime et terrifiant, le château impose sa puissance, séduit, domine tout et tous. Mais le pont, lien entre la ville et le pouvoir l’ignore, le méprise.
Avant le pont, il y a son fantasme. Ce fantasme né de livres, de rêves, de films, de pures inventions. Après le pont, il y a toujours cela, mais aussi des perspectives, des sons, des odeurs, des bruits nouveaux et uniques.
La main se laisse aller à caresser la pierre. Le pont semble ronronner, se laisser faire, mais il vous capture. Il tente même de vous faire croire que vous le dominez pour mieux vous attraper. Puis il guidera vos pas. Il les fera résonner sur ce pavé pour mieux se les approprier. Il les dégustera, les ajoutera à sa collection et les écoutera, parfois, pour son plaisir. Sauf quand il neige, comment résister à ce silence feutré, même vide, il résonne de pas.
Si vous traversez vers la château, l’initiation commence, mais je vous laisse à cette découverte. Si vous traversez vers la ville, Prague vous sourira, de ce sourire qui hante les rêves. Elle sait que vous êtes son esclave.
Sur ce pont l’imaginaire impose une nuit froide dont le brouillard est l’acteur principal. Dans ce brouillard tant de fantômes. Ceux de Kafka, de Kapek, ceux du Golem ou du rabbin Löwe marchent du pas mal assuré de ceux qui savent ne plus être.
Sous ce pont l’éternel dialogue de la pierre et de la rivière se mue en d’impossibles combats sans morts ni blessé, sans vainqueur ni vaincu, sans rire ni pleure. Les mouettes en sont les moqueuses et arrogantes chroniqueuses. Au-dessus du pont, noir et orgueilleux, sublime et terrifiant, le château impose sa puissance, séduit, domine tout et tous. Mais le pont, lien entre la ville et le pouvoir l’ignore, le méprise.
Avant le pont, il y a son fantasme. Ce fantasme né de livres, de rêves, de films, de pures inventions. Après le pont, il y a toujours cela, mais aussi des perspectives, des sons, des odeurs, des bruits nouveaux et uniques.
La main se laisse aller à caresser la pierre. Le pont semble ronronner, se laisser faire, mais il vous capture. Il tente même de vous faire croire que vous le dominez pour mieux vous attraper. Puis il guidera vos pas. Il les fera résonner sur ce pavé pour mieux se les approprier. Il les dégustera, les ajoutera à sa collection et les écoutera, parfois, pour son plaisir. Sauf quand il neige, comment résister à ce silence feutré, même vide, il résonne de pas.
Si vous traversez vers la château, l’initiation commence, mais je vous laisse à cette découverte. Si vous traversez vers la ville, Prague vous sourira, de ce sourire qui hante les rêves. Elle sait que vous êtes son esclave.
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heureux d'être le second
Je suis en finale automne, si vous souhaitez vous y promener également :)