C'est une vieille dame aux vêtements soignés : longue jupe à volants, chemise de dentelle d'une autre époque, escarpins à talons plats et chapeau de paille bordé d'un ruban fleuri.... [+]
Le mystère du monde tient dans une main. Dans une main ou deux tendues vers la chaleur d'un brasero de fortune au milieu d'un terrain vague.
Des mains sans bras car cachés par l'obscurité alentour. Au-dessus de la lueur dansante des flammes, ces mains tournent, se retournent et semblent examiner le monde. Elles connaissent la terre et le soleil, les arbres et les fleurs, l'eau et la glace.
Elles parlent un langage qui nous est étranger. Mais à leurs vibrations et leur cadence de mouvement, on comprend. On comprend que ces hommes, autour de cette pièce d'acier qui les réchauffe, façonnent une vie différente. Faite de silence. Un silence particulier qui n'intéresse plus personne. Un silence où tout est dit pourtant : l'amour de son prochain.
Au-dessus des mains, selon l'intensité des flammes ravivées par le vent, les visages alors immobiles, s'animent. Ils ont des barbes fournies et boivent du café amer ou de l'alcool fort. Ils frémissent à l'idée que le feu s'éteindra peut-être dans un souffle. Mais en attendant, ils se réchauffent, écoutent le pétillement du bois qui se consume et le grand silence.
Leurs mains tendues se tourneront et se retourneront encore longtemps si la température chute encore. Elles tiendront à distance, le temps d'une nuit, les ombres du monde et manipuleront, toujours en silence, le destin des Hommes.
Des mains sans bras car cachés par l'obscurité alentour. Au-dessus de la lueur dansante des flammes, ces mains tournent, se retournent et semblent examiner le monde. Elles connaissent la terre et le soleil, les arbres et les fleurs, l'eau et la glace.
Elles parlent un langage qui nous est étranger. Mais à leurs vibrations et leur cadence de mouvement, on comprend. On comprend que ces hommes, autour de cette pièce d'acier qui les réchauffe, façonnent une vie différente. Faite de silence. Un silence particulier qui n'intéresse plus personne. Un silence où tout est dit pourtant : l'amour de son prochain.
Au-dessus des mains, selon l'intensité des flammes ravivées par le vent, les visages alors immobiles, s'animent. Ils ont des barbes fournies et boivent du café amer ou de l'alcool fort. Ils frémissent à l'idée que le feu s'éteindra peut-être dans un souffle. Mais en attendant, ils se réchauffent, écoutent le pétillement du bois qui se consume et le grand silence.
Leurs mains tendues se tourneront et se retourneront encore longtemps si la température chute encore. Elles tiendront à distance, le temps d'une nuit, les ombres du monde et manipuleront, toujours en silence, le destin des Hommes.
Merci Lange !
Merci Fred !