L'Amour ou l'Argent

Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés? Peut-etre les deux. J'entendis le réveil sonner à 6h30 du matin et je me levai pour regarder dans le miroir afin d’examiner mon reflet. Il faisait chaud, je sentis dans mon intérieur quelque chose qui, me semble de mal. J'essayais de trouver ce qui ne va pas, on dirait la facon dont je me coiffais. Fut le moment où mes parents sont venus m'annoncer qu'ils m'avaient choisi une femme pour me marier, sans avoir un jour me présenté à elle. Je n’ai pu arrêter de me répéter « mes parents ont décidé une fille pour moi. Quoi! » tout en me forçant à me regarder dans les yeux.
Une semaine plus tard s’organise une rencontre entre les deux familles, l’histoire de faire connaissance de la fille choisie. La rencontre se réalisait chez la fille, autour d’une grande table, où la fille s’installa en face de moi, Angel c’était ça son prénom. Elle avait de grands yeux sous un front bien en évidence. Ses beaux yeux la rendaient si incroyablement attirante, ses yeux larges et expressifs situés de l'étonnant d'un corps et un nez qui imite de manière caricaturale le bec d’un oiseau. Juste en dessous se trouvent ses lèvres pulpeuses dont la seule contemplation réveille les désirs les plus malsains. Bien que je n’ai pas apprécié l’idée que mes parents fassent ce choix à ma place, je dois avouer la beauté angélique d’Angel a un peu charmé mes petits yeux. L’Ange semblait elle aussi subjugué par mon beau et mon esprit intélligent. Après cette rencontre on a envisagé de se fréquenter, question d’apprendre à connaître mieux ma future femme. On se voyait plus très souvent l’occasion pour elle de gâter avec certain confort économique.
Angel Mary était une belle femme certes, mais comparée à sa beauté, son intelligence était minuscule. En se fréquentant j’ai découvert qu’elle avait ce côté brut chez elle. Son argent lui rendait arrogante et autoritaire. Bien qu’elle profondément et faisait tout pour m’avoir mais je n’ai pas pu me livrer complètement. Et pourtant pour elle, j’étais juste son type. Elle était folle de mon éloquence et de mes capacités intellectuelles.
Puisque Angel et moi, nous nous sommes bien entendus, nous nous engagions dans les fiançailles. Étant une grande famille bourgeoise nos fiançailles ont été annoncés dans les principaux journaux de la ville et évidemment sur les réseaux sociaux. Bref, toute la ville était au courant de ces fiançailles. Quelques mois plus tard mes parents m'ont emmené des modèles de costumes parmi lesquels j’ai du choisir ceux que je devais porter le jour de mon mariage avec la femme de leurs rêves. J'essayai plusieurs modèles de costumes mais aucune d’eux ne correspondaient ni à ma taille ni à mon goût. Une situation tellement bouleversante que j’ai eu comme impression que rien ne fonctionnait.
Entre temps, j'ai vu pas mal de belle femme dans un établissement où je donnai des cours de français, j’ai vu une enseignante. Elle était nouvelle à l’institution. Elle eut la peau scintillante et la couleur de la crème, presque celle du chocolat au lait, infusée d'une touche de cacao. Elle eut la taille elancée sifflant de son buste, aussi doucement que l'eau d'une cascade, ses hanches si voluptueux que vous vous sentez comme si elle était sculptée par le créateur. Difficile pour un mortel ne pas ressenti quelque chose, je décidai de lui rapproché. Elle s'appellait Chrislène. Je n'avais aucune idée en tête pour elle. Donc, elle et moi devenions deux bons amis. Aussi intelligente que charmante, dans deux nombreux dialogues avec Chrislène, elle m'a fait remettre tout en question. Elle m’a fait réfléchir sur un tas de questions, telles que mes rêves: que veux-je pour moi, comment concevoir ma vie? Mon avenir? l'amour?
Oui l'amour, Je savais que quelque chose manquait à notre relation entre Angel et moi. Chrislène était polie et pleine d’affection. Entre nous s’alluma ce feu naturel qu’est l’amour. On se sentait bien ensemble. C'était tout juste naturel, des phrases majestueuses, ensorcelées même, se partagent entre nous. Ma relation avec Angel Mary n’égalait pas cette vie que j’étais entrain de vivre avec Chrislene, elle a impacté ma vie de gâterie.
Alors que les préparatifs de mon mariage avec ma fiancée allaient de bon train, je ne trouvais pas encore le courage de lui avouer que je n'étais pas libre. Christ et moi étions faibles devant des arguments qui commencaient à prononcer itératifs. Sans être timide et timoré, dans les coulisse des rituels du Roi Salomon, je declarai mon sentiment d'amour pour Chris. Elle vivait en moi, plus le temps passait, plus vivace devenait ce feux qui brûlait en moi pour Christ....Et plus ce mariage qui se rapprochait me parraissait comme un théatre au script.
Le jour de mon mariage arrive cependant laissai mon cœur entre les mains de Chrislène. Je sentais que ma conscience n'était pas claire, je me posais beaucoup de questions dans mon interieur: dois-je me mariées avec quelqu'un que je n'aimais pas complètement pour faire plaisir uniquement à mes parents et à mes amis ou plutôt pour son argent? je ne savais pas quoi faire, je respire profondement pour que je puisse arrêter de trembler.
Je suis finalement allé à l'église dans une voiture avec toutes ces perturbations à l’intérieur de moi. Arrivé devant le temple en sortant de la voiture le premier regard m’ayant percuté est celui de Chrislène.
-Chrislène... fis-Je. Que fais-tu là? elle me regarda dans les yeux, j'ai honte de la regarder je ne reconnaissais pas qui je suis, donc tous ses sentiments pour elle m’envahissaient soudainement. La voir en face de moi en ce moment précis faisait rémonter à la surface tous ces sentiments que je m'évertuais à faire taire, pour aller me marier avec une femme plus riche qu’elle. Au fond de mon cœur je sentis que c'est Chrislène qui devait m’attendre à l'intérieur de l'église. Chrislène s'est rapprochée de moi et m'a demandé si j'aimais la femme qui m'attendait avec qui je m’apprêtais à me marier? Elle voulait que je lui donne une réponse avant de quitter les lieux, mais ma bouche était toujours ouverte sans que je puisse répondre, cette fois-ci des larmes me troublèrent la vision, et détournant la tête, j'en ceuillis de jutesses des larmes au coin de mes yeux avant qu'elle ne glissent sur ma joue.
Je rassemblai tout ce qui me restait de mon courage. S'il ne devait que ces derniers mots de moi, je lui devais au moins dire la vérité. Avec tout la peine du monde j'allai voir mes parents pour leur dire que j'ai décidé d'annuler le mariage, je n'épouserai pas quelqu'un que je n'ai pas profondément aimé.
Ce jour là je fis mal à mes parents mais j’étais pas prêt à sacrifier cette chose merveilleuse qui me liait à Chris. C’était comme avoir donné le plus gros coup de couteau à Angel mais j’ai dû libérer mon esprit. Mes parents m’imposaient de quitter leur maison si j’annule le mariage. Ils ont promis de me renier, mais pour Chris, j’étais prêt à tout. J'acceptai de laisser la maison de mes Parents. Sans hésité je pris mon téléphone sur un signal de 2G pour appeler ma Chrislène qui s’était filé devant mon silence indécis. Signal échoué. Dix gourdes en poche, un marchand ambulant qui se chamoille à coté de la voiture pour régarder le spectacle dont j'étais. Je lui demandai de me vendre 10 gourdes minutes. Il se moqua de moi, en me disant 10 gourdes pour faire quoi, tu va perdre la bourgeoise? Arsouille... il me disait, une deuxieme coup de massue. Et avec du sanglot, je composai le numéro de ma Chrislène. Et lui Chris Chris je t'aime, viens me chercher. Adieu la vie bourgeoise sans amour, sans affection. Fier de toi avec dignité. J'annulai tous. Je cherchai l'amour et le bonheur pas de l'argent.
-Pardon!
Elle se mit a pleurer et me dit je ne pourrai peut etre pas t'offrir le confort matériel comme l’autre fille mais je te promet une chose, je m’occuperai de ton bonheur , je serai là pour toi et t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle.